En cette période où la politique semble être devenue pour certains plus que jamais un exercice de communication, nous gardons quant à nous nous le cap que nous nous sommes fixé : privilégier les actes aux paroles, le concret à la démagogie, l’explication à la désinformation. Lors de notre campagne électorale de 2014, nous nous étions engagés à ne pas augmenter les taux d’imposition fixés par la commune. Promesse d’autant plus difficile à tenir que les réformes impréparées et successives du précédent gouvernement socialiste n’ont eu de cesse que d’impacter lourdement les finances des collectivités locales. Si la diminution des dépenses publiques était indispensable, baisser drastiquement et de façon mécanique les dotations aux collectivités a été une grave erreur. Avec pour conséquence à Osny de 2014 à ce jour : une baisse cumulée de 2,6 millions d’€. De plus, en application de la loi NôTRE, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a repris la compétence de la collecte des ordures ménagères, fixant désormais elle-même le taux de la taxe de leur enlèvement et réduisant d’autant l’indépendance des communes. En outre, la suppression de la taxe d’habitation pour tous annoncée à l’horizon 2020, n’est pas sans poser de questions. Si le gouvernement actuel assure la compenser à l’euro près, quid de l’avenir ? Comment cette dotation sera-t-elle réévaluée chaque année pour tenir compte de l’évolution de nos communes ? Malgré ce contexte incertain, nous venons de valider le maintien des taux d’imposition communaux pratiqués depuis 2009. Un engagement fort qui s’accompagne de nombreux investissements ainsi que de nouveaux services proposés aux Osnyssois (médiathèque, maison de l’enfance, maison des associations, voiries, groupes scolaires, etc.). Le tout, en conservant un taux d’endettement faible et une maîtrise de nos dépenses de fonctionnement. Grâce à cette gestion financière saine, nous sommes en mesure d’honorer les engagements pris en 2014 auprès de nos électeurs. Au quotidien, à notre échelon local, nous nous attachons à démontrer qu’être au service des citoyens doit être la seule et unique priorité des élus afin que la politique retrouve ses lettres de noblesse et soit source de construction et non de démagogie et de désinformation !
Archives des tribunes
À l’heure où nous accompagnons la mobilisation des élus du Conseil municipal de jeunes pour ses actions de citoyenneté, d’engagement et de don de soi au profit des autres.
À l’heure où nous assistons à des échanges si rafraîchissants entre deux conseils municipaux de jeunes d’Osny et de Beaumont-sur-Oise qui s’interrogent sur la meilleure façon de mettre leur temps, leurs idées, leur énergie et leur enthousiasme au profit de l’intérêt général.
À l’heure où la commune met la salle François Villon à disposition de la préfecture, depuis trois semaines, dans le cadre du plan grand froid, afin d’y accueillir les personnes sans-abri du territoire.
À l’heure où des bénévoles se rendent chez les personnes âgées de la commune pour rompre l’isolement.
À l’heure où nous plaçons le bien vivre ensemble quotidiennement au cœur de notre action municipale.
Nous ne pouvions écrire cette tribune sans nous adresser poliment mais fermement, à ceux qui, derrière le confortable anonymat du téléphone, ont invectivé violemment, voire injurié les agents d’accueil de la mairie lors de cette semaine d’intempéries de janvier où la neige et le gel se sont invités sur notre département.
Alors que les agents des services techniques se sont mobilisés jour et nuit durant cinq journées, leurs collègues de l’accueil étaient présents pour rassurer les Osnyssois et répondre, comme chaque jour, aux besoins divers de nos concitoyens. Ils ont subi des agressions verbales que nous ne saurions accepter. Ce manque de respect et cette intolérance ne sont pas acceptables et nous invitons ces personnes à s’adresser, à l’avenir, directement au maire et aux élus en laissant leurs coordonnées. Peut-être y aura-t-il moins d’appels...
Nous présentons à nouveau nos remerciements aux services techniques et nous tenons à exprimer notre solidarité envers les agents d’accueil qui ont bien injustement subi cette agressivité. Leur sens du service public ne les autorise pas à répondre et nous ne pouvons que les remercier pour le calme et le professionnalisme avec lesquels ils ont géré cette situation. Nous formulons le vœu que respect et solidarité s’expriment en toutes saisons à Osny.
Un budget 2018 indécis et peu efficace Le premier conseil municipal de l’année a vu l’adoption par la majorité du budget primitif 2018. Il s’agit de l’acte fondamental d’une collectivité locale puisque c’est là qu’elle exerce son autonomie en affectant ses ressources aux dépenses qui lui semblent importantes. Ce budget permet de mesurer les engagements du maire en répondant à une question simple : où va l’argent ? Malgré un contexte incertain, le budget est en augmentation. Cette augmentation est d’abord liée à une hausse des dépenses d’investissement d’un million d’euros et aussi à une progression des dépenses de fonctionnement en particulier à cause de la hausse des frais de personnel. Malheureusement, le budget d’investissement est essentiellement consacré à des dépenses d’entretien ou de remise en état, aucun grand projet d’aménagement du territoire communal n’est budgété en-dehors des études pour la déconstruction/reconstruction de l’école Saint- Exupéry qui sera en fait financée par l’agglomération. S’agissant des dépenses de personnel, elles occupent une part conséquente du budget de fonctionnement ce qui limite les marges de manœuvre de la municipalité. Le budget reste toutefois équilibré grâce à des recettes dynamiques en partie grâce à l’arrivée de nouveaux habitants et des subventions qui se stabilisent. Le recours à l’emprunt reste limité, ça pourrait être une bonne nouvelle si cela ne reflétait pas l’absence d’investissements à long terme. Nous espérons donc qu’il s’agit pour le moment d’économiser dans la perspective de se donner les moyens de réaliser des infrastructures de grande qualité pour le futur quartier Saint-
Exupéry et pour les réaménagements de la rue Aristide Briand. Pour le moment, ce budget interroge donc la détermination de la majorité, les promesses électorales tardent à se concrétiser et l’engagement de contenir la masse salariale n’est pas tenu. Comme depuis le début du mandat, l’équipe municipale se contente essentiellement de gérer le quotidien et de thésauriser sans que l’on sache vraiment dans quel but.
Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39
Lors de son discours de vœux aux Osnyssois, Monsieur le Maire a réitéré son opposition à la ligne de fret Serqueux-Gisors. Nous l’accompagnons vivement dans ce combat contre ce projet dit de modernisation en raison d’une utilité publique non prouvée, des nuisances pour les voyageurs qui empruntent la ligne et du cauchemar annoncé pour les riverains.
En revanche, silence radio sur les travaux qui semblent avoir commencé concernant le doublement des lignes à haute tension dans le quartier du Fond de Chars vu l’agitation récente observée sur place : aucun panneau indiquant la nature des travaux, aucune information municipale et la majorité s'étonnera plus tard des rumeurs.
La neige a cette vertu majeure de recouvrir presque instantanément les déchets, bouteilles, canettes, et autres saletés de nos espaces et de nos rues. Tout est immaculé, tout semble propre, même la boue des chantiers. Très fugace pourtant, dommage ! Et pourtant, Il est vrai qu'il suffirait d'une prise de conscience collective pour que disparaissent les mégots, les déjections canines ou encore les chewing- gums des trottoirs pour le bonheur de tous. Verbaliser les contrevenants ? c'est une piste. En faire état à la télévision régionale, c’en est une autre. Mais malgré la volonté affichée par notre maire de partir en campagne contre ces incivilités récurrentes, le paysage ne change guère. Et le job communal de faire le nécessaire quand il s’agit de vider les poubelles qui débordent dans le parc de Grouchy ou d’assurer le nettoyage des rues de la ville (rareté des balayages mécaniques) ne participe peut-être pas aussi efficacement qu’il serait souhaitable. Est-il présomptueux de voir avec la CACP des interventions plus efficientes ? Osny ne participe plus au concours des villes fleuries depuis des années. Bien plus qu'un panneau aux deux fleurs à l'entrée de ville qui fut notre fierté autrefois, c'est l'esprit, la volonté d'évoluer au sein d'une ville propre que nous avons perdu.
Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet
Le mal est fait.
Si nous saluons cette prise de conscience soudaine de la majorité confrontée au mécontentement des Osnyssois qui subissent un urbanisme agressif et déplorent le nouveau visage d'Osny, la révision du plan local d'urbanisme visant à limiter les effets désastreux et irrévocables de la loi ALUR sera effective bien tardivement dans la mandature.
Aux Osnyssois de subir les problèmes d'accessibilité au centre ville liés aux chantiers mal gérés, le problème de stationnement en toute zone pavillonnaire, les soucis de voisinage avec toujours plus de proximité. Les solutions existaient, nous n'avons cessé de le répéter.
Malgré un contexte difficile, à l’aube de cette nouvelle année, nous sommes heureux de vous présenter nos meilleurs vœux.
Que 2018 soit riche en projets associatifs, qu'elle vous apporte à chacun d'entre vous de belles réalisations, beaucoup de bonheur dans vos vies personnelles, familiales et professionnelles
Soyez assurés de notre engagement au service de la ville
Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet
L’année 2017 vient de s’achever avec son lot d’incertitudes et de contraintes financières auxquelles notre majorité municipale a su à chaque fois s’adapter et apporter des ajustements réalistes. Et ce, en termes de fonctionnement comme dans les choix d’investissements qui doivent répondre à vos attentes et à vos besoins. Sans autosatisfaction mais avec détermination, nous pouvons constater que les objectifs que nous nous étions fixés, malgré le manque de visibilité ou encore le manque d’anticipation - qui nous a été quelquefois... mais de moins en moins reproché par nos oppositions - ont été majoritairement atteints. Les votes favorables exprimés par nos collègues élus, toutes tendances confondues, lors du dernier conseil municipal confirment, à quelques abstentions près (non expliquées...), que notre action ainsi que notre vision pour l’avenir d’Osny sont réalistes. Ainsi, lors du rapport d’orientation budgétaire débattu en conseil municipal du mois de décembre, notre majorité municipale a affirmé sa volonté de ne pas augmenter les taux d’imposition des impôts locaux comme cela est le cas depuis 2009.
Cette vision de notre commune, nous la vivons avec vous au quotidien. Nous avons de belles occasions de nous rencontrer lors de manifestations municipales conviviales et festives, telles que la Saint Fiacre ou le marché de Noël. Nous échangeons à l’occasion des Cafés citoyens ou lors de réunions sur des dossiers plus spécifiques, le Plan Local d’Urbanisme par exemple. Nous sommes sur le terrain, à votre écoute, afin de répondre et trouver des solutions aux problématiques de toutes et tous. Notre ligne de conduite, c’est d’avancer ensemble et notre volonté n’a d’égale que notre sens des responsabilités. C’est un défi permanent car nous sommes confrontés au couperet du désengagement financier de l’État, doublé d’un transfert de compétences financièrement oublié ou pour le moins sous-évalué.
Cette année 2018 se dessine à Osny avec de beaux projets, des élus motivés et déterminés, sans oublier bien sûr des agents municipaux impliqués que nous saluons pour leur sens du service public malgré la baisse des moyens et les efforts soutenus demandés. Nous vous assurons de notre engagement sans faille pour notre ville, pour vous, et vous souhaitons le meilleur pour 2018.
Le Paradis fiscal ?
Les révélations des "Paradise Papers", début novembre, nous rappellent douloureusement cette réalité : ce sont 8.635 milliards de dollars qui sont dissimulés dans les paradis fiscaux, soit près de 10% de la richesse mondiale.
Au moment où le gouvernement de M. Macron continue à réduire les financements des collectivités locales, au moment où il réduit les financements du logement social, au moment où il supprime par milliers les emplois aidés, au moment où il augmente la CSG, au moment où il supprime une grande partie de l’impôt sur la fortune etc. etc. A ce moment précis, on découvre que les « premiers de cordées » du Chef de l’Etat, ceux qui sont censés tirer tout le pays vers le haut, ceux à qui il faudrait accorder une confiance aveugle pour créer de la richesse et la faire « ruisseler » sur les suivants, et bien ces « premiers de cordées » se contrefichent souvent des sherpas, des suivants, de l'éthique et de l'intérêt général. Des entreprises et des particuliers organisent massivement leur évasion fiscale pour ne pas participer au développement du pays qui leur permet de gagner de grosses sommes d’argent. En effet, avant de profiter des failles des lois fiscales, l’argent placé dans les paradis fiscaux c’est celui des profits. Les profits faits sur les bas salaires, sur les exonérations de cotisations sociales, sur les primes disparues lors de futurs accords d’entreprises, sur les stocks options, sur les fortunes exonérées d’ISF etc.
Nous avons entendu le ministre de l’économie dénoncer une "attaque contre la démocratie", nous l’avons entendu promettre d’agir contre ceux à qui il a multiplier les cadeaux fiscaux. Nous espérons qu’il se rappellera aussi que la confiance n’interdit pas le contrôle. En attendant, ce sont nos services publics qui se dégradent, notre système de santé qui est à bout de souffle et les classes qui sont surchargées. Nous espérons un sursaut républicain de notre gouvernement en 2018 pour plus d’égalité et plus de solidarité !
En attendant, nous vous souhaitons une bonne année.
Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39
Nous avons apprécié le rappel sur la fable du colibri et nous souscrivons totalement à cette nécessité absolue de changer nos comportements et nos actions en matière d’environnement afin de laisser un héritage correct à nos enfants et petits enfants. Nous allons continuer dans la même veine. Il ne s’agit plus là de s’accrocher sur des mots, des faits, des dires mais d’un problème majeur et mondial qui nous contraint tous à regarder dans la même direction pour entreprendre la même bataille. Il faut que chacun d’entre nous s’active, à son échelle, et continue sans faiblir de se sensibiliser aux bons gestes et à la nécessaire modération que nous impose notre belle planète bleue. Ecoutons ces hommes, ces femmes de tous horizons, de toute nationalité, en toute indépendance, en dehors de toute compromission qui attirent notre attention sur nos modèles de développement.
Parmi eux, un sage, petit paysan empreint d’humanisme nous livre périodiquement ses réflexions depuis son havre ardèchois. En voici un résumé, par lui écrit, livré à la nôtre de réflexion. "Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c’est à l’insurrection et à la fédération des consciences que je fais appel, pour mutualiser ce que l’humanité a de meilleur et éviter le pire. Cette coalition me paraît plus que jamais indispensable compte tenu de l’ampleur des menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l’essentiel dues à nos grandes transgressions. Par "conscience", j’entends ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l’égard de la vie et définir les engagements actifs que lui inspirent une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations à venir." Pierre Rabhi
Bien sûr en se saisissant de ce thème si chère à la gauche, la majorité communale ne manquera pas de nous critiquer et nous taxer de démagogues. Mais voyons plus loin. Nous avons toujours refusé de porter une étiquette. Il ne s’agit plus d’opinion politique, mais de notre avenir et de celui de nos enfants et petits enfants.
Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet
Le 21 octobre dernier, le cabinet médical de la rue Schweitzer a été officiellement inauguré. Cet événement marque la mise à disposition d’une nouvelle offre de soins à Osny, avec deux médecins généralistes et six praticiens paramédicaux. L’expression
"désert médical" est employée à tort ou à raison et bien souvent à tort au regard de notre réalité communale. Depuis une douzaine d’années, le pôle de santé Sainte- Marie n’a pas cessé de se développer, les praticiens et spécialistes y sont nombreux et le centre ophtalmologique du Val d’Oise en est l’une des dernières réalisations. Mais la demande de nos concitoyens est d’avoir un médecin généraliste de proximité. Nous avons donc pris ce dossier à bras le corps dès que nous avons appris le départ à la retraite d’un médecin en centre-ville et la fermeture d’un cabinet médical. Forts de ces constats, nous avons entrepris les travaux de création d’un nouveau cabinet médical dans des locaux communaux devenus vacants à la suite du déménagement de la halte-garderie et de la crèche familiale à la Maison de l’enfance. Mais, autre défi, fallait-il encore faire venir de nouveaux praticiens ! L’attractivité de ces nouveaux locaux, remis à neuf et aux normes en termes d’accessibilité, doublée de la ténacité de notre collègue Jean-Yves Caillaud, adjoint au maire et qui professionnellement a une excellente connaissance du milieu médical, ont eu raison de ce défi. En à peine une année, le cabinet était complet avec huit professionnels de la santé. Son ouverture ne marque pas une finalité, mais une nouvelle étape dans notre volonté de développer l’offre de soins sur notre territoire. En effet, d’autres projets sont en cours de finalisation ou à l’étude. Ainsi, très prochainement, le cabinet médical, situé à la sortie 12 de l’autoroute A15, près du LIDL, devrait accueillir des dentistes mais aussi deux médecins généralistes et un pédiatre. Nous avons également un projet, avec le bailleur Emmaüs Habitat, de création d’un espace dédié aux médecins sur le quartier du Moulinard dans le cadre de la réhabilitation de la résidence de la Viosne. Concrètement, nous pouvons désormais espérer que l’expression "désert médical" ne sera plus jamais employée à Osny !
Un jour, dit une vieille légende amérindienne, il y eut un incendie de forêt. Les animaux, terrifiés, observaient impuissants le désastre. Seul le colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le toucan, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! N’es-tu pas fou ? Crois-tu que ce soit avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?" Et le colibri lui répondit : "Non, mais je fais ma part".
Cette légende, nous rappelle qu’on peut toujours améliorer la situation par des petits gestes. Or, le 2 août dernier la planète a atteint le "Jour du dépassement". L’humanité a consommé à cette date la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an. Chaque année, les ONG qui calculent ce "jour du
dépassement", constatent qu’il survient de plus en plus tôt depuis que le "déficit écologique" a commencé à se creuser au début des années 1970.
Cette date nous rappelle que les enjeux écologiques restent d’une brulante actualité. Nous avons collectivement et individuellement des responsabilités vis-à-vis de la planète, et nous pouvons tous agir pour améliorer les choses. D’ailleurs, Le Parisien nous apprenait en avril dernier que l’agglomération de Cergy-Pontoise a réduit ses déchets de 7,7% ces cinq dernières années. Nouvelle déchetterie aux Linandes à Cergy avec un espace « réemploi », Repair Cafés, promotion du compostage individuel, tri sélectif, les habitants de l’agglomération dont les Osnyssois, se sont comportés comme le colibri en faisant chacun "leur part".
Pour autant, pouvons-nous être satisfaits des nouveaux dispositifs de collecte des ordures, le passage tardif des bennes sur Osny a pour conséquence que poubelles, sacs de tri et déchets végétaux encombrent les trottoirs toute la journée. Au-delà du problème esthétique, c’est aussi une question d’hygiène qui est posée par cette nouvelle situation. Nous espérons que le maire interviendra auprès de l’agglomération pour faire évoluer cette situation qui exaspère plus d’un habitant de notre commune.
Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39
Nouvelle rentrée, nouveau président de la République, nouveaux parlementaires, nouvelles promesses et toujours autant d’incertitudes sur les finances des communes. Si l’on souhaite évidemment pour notre pays la réussite du gouvernement, nous pouvons néanmoins remarquer que les engagements pris lors de la campagne électorale tardent à se réaliser. Nous avons pu constater pendant l’été que plusieurs décisions étaient contraires aux volontés initialement énoncées. Ainsi l’État, qui assurait compenser la totalité de la suppression de la taxe d’habitation aux communes, adressait-il un courrier aux maires demandant un effort financier de 13 milliards d’euros sur les cinq années à venir.
Entre les diminutions de dotations, de subventions, les transferts de compétences et les effets d’annonce, il est de plus en plus difficile « d’anticiper » les futurs budgets. La majorité de nos députés, qui ne connaît pas les problématiques des élus locaux, s’émeut bien peu de ces transformations qui risquent pourtant d’avoir des conséquences catastrophiques sur les services rendus à la population. Si pour ces nouveaux élus l’intérêt premier est celui d’être reconduits à la fin de leur mandat, la politique municipale, elle, ne saurait se baser sur de seules échéances électorales.
À Osny, la volonté des élus de la liste majoritaire est de tenir ses engagements, d’assurer une excellente gestion tout en maintenant une qualité de services à la hauteur des attentes de ses habitants. Les taux d’imposition n’ont pas augmenté depuis 2009, conformément aux promesses faites lors des élections municipales, et nous poursuivrons en ce sens tout en maintenant les meilleures politiques de services et de développement possibles.
L’équipe municipale garde son cap de gestion saine et efficace des deniers publics tout en répondant aux besoins de ses concitoyens. Soyez-en certains, tout sera mis en œuvre pour réaliser le programme présenté lors des dernières élections et ainsi faire ce que nos élus nationaux ne savent plus faire : respecter nos engagements ! En vous souhaitant à tous une bonne rentrée, on peut espérer que la citation de Colette « Un homme politique, c’est un homme qui est persuadé qu’il va réussir où d’autres ont échoué » transforme la conviction en succès.
Une police municipale, mais laquelle ?
Les Agents de Police Municipale (APM) sont des fonctionnaires territoriaux, placés sous l’autorité du Maire, et des Adjoints de la Police Nationale (APJA) qui, sans la remplacer, peuvent être amenés à appréhender l’auteur d’un crime ou d’un flagrant délit, et exercer une action coercitive sur les délinquants, ce qui pose la question de leur armement. Depuis novembre 2016, les policiers municipaux peuvent désormais être équipés d’armes à feu de poing, de calibre 9 mm, avec des munitions à projectile expansif. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’autoriser les agents à porter une arme, mais seulement de mieux les équiper quand ils sont armés.
Le maire et la majorité municipale ont décidé de lancer la procédure d’armement de notre police municipale. Cette décision qui relève du pouvoir de police du maire et n’a pas besoin d’un vote du conseil municipal. A nos yeux, il s’agit surtout pour la majorité d’anticiper un nouveau désengagement de l’Etat. Après la fermeture du poste de police qui a accompagné le déploiement de la vidéosurveillance, l’armement de la police municipale risque de s’accompagner d’une réduction de la présence de la police nationale sur le territoire communal.
Nous considérons que l’armement éventuel de notre police municipale ne doit pas céder à un « effet de mode ». L’équipement de nos policiers municipaux doit répondre à une définition précise des besoins de la ville et des missions de ses agents avec, comme préalable absolu, l’accent mis sur la prévention et la complémentarité avec les politiques d’insertion et de cohésion sociale.
Une étude de ce qui est fait dans des villes semblables à Osny est indispensable, y compris sur les régimes indemnitaires. Les coûts doivent être assumés, incluant ceux de la formation, de l’entrainement (au moins deux séances de tirs par an) et de l’équipement, en adéquation avec les missions définies. A court terme, il serait plus judicieux de recruter des agents supplémentaires pour renforcer leur présence sur le terrain.
Et vous qu’en pensez-vous ?
Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39
C’est la rentrée surprise. Après le vacarme et les controverses lors de sa mise en place, le projet éducatif territorial va être supprimé à Osny par dérogation au cadre général de 4,5 jours. Il n’aura vécu que 3 années scolaires dans notre commune puisqu’il a été mis en place en septembre 2014. C’est donc le retour à l’organisation de la semaine scolaire sur 4 jours comme dans un bon tiers des communes qui ont choisi cette dérogation dès cette rentrée. M. le Maire sera certainement satisfait pour deux raisons : il était absolument contre et cette décision lui permettra d’économiser le coût de la mesure, économie difficile à évaluer car la majorité s’appuyait pour son calcul tantôt sur la totalité des enfants scolarisés, tantôt sur les seuls enfants concernés par le PEdT. Mais disparaissent également l’aide d’amorçage ainsi que l’aide spécifique de la CAF. M. le Maire ne tardera pas à nous faire connaître cette disparition de recettes.
En rentrant de vacances, on pourra constater également que la rue Aristide Briand s’est fait faire un lifting. Elle en avait besoin il est vrai, après les agressions urbanistiques subies. Il ne nous semble pas toutefois que le résultat soit à la hauteur des mesures de campagne proposées par M. le Maire.
Que dire encore de cette fumeuse histoire de parking du presbytère ? En réunion publique au forum, M. le Maire nous a affirmé qu’il était très satisfait de l’accord passé avec Mgr Lalanne, Evêque de Pontoise qui accordait à la commune la propriété du terrain dudit parking. Et voilà que le portail est fermé depuis la fin de ce printemps au grand dam des commerçants, que les élus ont reçu un courrier abscons qui fait difficilement comprendre que les tractations devraient repartir à zéro. Comme nous n’avons pas la finalité des discussions, nous émettrons l’hypothèse que M. le Maire s’est peut être avancé dans ses affirmations.
Nous ne pourrons clore cette tribune sans dire un mot des futures restrictions budgétaires annoncées pour les collectivités territoriales. Il n’est pas l’heure d’entrer dans les détails mais nous oserons penser que le mille-feuilles français doit peut être en passer par là pour se réduire un peu ?
Les années noires vont-elles perdurer, 2017 succéder à 2016, 2015 ou encore 2012 avec la même violence gratuite, idéologique, fanatique qui émane de cette partie du monde qui a pourtant vue naître les plus belles civilisations. Et si l’horreur du terrorisme aboutissait à cette empathie universelle des nations libres. On peut rêver, malgré, et c’est dans un autre domaine, la décision ahurissante du président des Etats-Unis de sortir des accords de Paris qui le renvoient encore un peu plus à la solitude de son pays.
Plus près de nous et plus prosaïquement, nous avons maintenant la certitude que notre ville va continuer de se transformer pour intégrer complètement le look d’une ville de banlieue même si à travers le PADD examiné récemment en Conseil municipal, M. le Maire affirme le contraire. La révision du PLU (plan local d’urbanisme) en cours va entraîner dans les années qui viennent l’apparition de nouveaux quartiers sur des terres aujourd’hui agricoles bien qu’elles ne soient pas considérées comme telles selon la ville. Le territoire communal est vaste, l’un des plus vastes du département ce qui permet de conserver une surface agricole encore importante évidemment. Ces nouveaux quartiers vont nécessiter simultanément des infrastructures publiques ce dont M. le Maire ne nous parle pas.
Pourtant, outre les écoles pour ne parler que d’elles, les osnyssois ont besoin aussi de sécurité, et d’une police municipale un peu plus étoffée et peut être installée enfin dans les locaux du centre ville, annonce faite depuis très très longtemps. Bien entendu, les caméras de protection jouent leur rôle mais le contact humain représente un état guère substituable. Et nous nous poserons aussi la question de la difficile circulation du centre ville, « coeur de ville » dont nous n’osons pas envisager l’avenir. Il n’a pas terminé sa mutation tant en terme de constructions que de places de parking ; L’horizon 2020 nous promet donc un superbe centre ville bordé d’immeubles entrecoupé de places de parking !
Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet
Ces dernières semaines ont vu notre projet de révision du Plan Local d’Urbanisme se concrétiser. Au travers de trois réunions publiques, les orientations d’aménagement et de programmation ont été présentées et ouvertes à la critique. Si nous regrettons une faible participation des Osnyssois, nous ne pouvons que déplorer l’absence totale des conseillers municipaux d’opposition à ces réunions, lieux d’échanges et de critiques que nous souhaitons constructives pour l’avenir de notre commune. Devons-nous en conclure un blanc-seing laissé à l’équipe de la majorité au regard de cette révision, raisonnée, cohérente et réfléchie, portée par des élus responsables et fortement impliqués ? Restons pragmatiques. Dans cette révision, deux projets, de par leur dimension, attirent particulièrement l’attention.
1- La Demi-Lieue : actée à l’unanimité lors de la précédente mandature, cette ZAC s’est vue profondément modifiée par une redéfinition de son périmètre, intégrant une transition douce avec la zone pavillonnaire existante et une importante diminution du nombre de logements sur le secteur Sainte-Marie. Enfin, en concertation avec la Communauté d’agglomération et l’aménageur, la SEMAVO, un développement économique important avec l’extension du pôle santé et la création d’une zone d’activité PME/PMI, accompagnée d’un pôle de restauration.
2- Le pôle Saint-Exupéry : initialement prévu dans notre programme, ce projet comprendra, outre la construction d’une école de 20 classes, de nouveaux équipements municipaux et la réalisation d’environ 180 logements destinés à l’accueil de nouvelles populations, comme les autorités supracommunales nous y obligent. D’autres projets, liés à la redynamisation de notre cœur de ville, déjà entamée avec la forte augmentation des places de stationnement et la livraison d’équipements structurants en 2016, s’inscrivent en parfaite continuité de la révision du PLU.
Enfin, les modifications liées au zonage font non seulement apparaître une préservation des espaces naturels (agricoles, verts, boisés) mais aussi une légère augmentation de ceux-ci. Nous veillons, comme nous nous y sommes engagés et en respectant des obligations qui nous sont imposées par l’État, à conjuguer l’aménagement futur d’Osny avec la préservation et l’amélioration de votre cadre de vie.
Quand vous lirez ces lignes, nous aurons un nouveau président de la République. Nous n’attendrons pas de miracle dans ses actions mais entre autres une revalorisation de la fonction et de la considération pour l’ensemble des français. C’est à ces conditions que l’estime portée par nos concitoyens à leur président se verra revalorisée.
Nous ne nous étendrons pas davantage et laisserons à chacun le choix de sa conscience.
Si, avec l’arrivée du printemps, nous parlions environnement communal avant que l’exubérance de la végétation ne fasse oublier des problèmes récurrents. Les Noirs Marais sont en phase de reconquête, ont subi un vrai lifting que nous demandions de longue date. Bien qu’un tantinet amputé, ce poumon vert en centre ville minéralisé est une zone humide traversée de nombreux rus. Justement, le lifting a oublié les rus et surtout celui qui longe une partie du sud de cet espace. C’est un égout aux eaux curieusement colorées et fortement nauséabondes. L’arrivée de l’été va amplifier ce phénomène. Engendrée vraisemblablement par des rejets qui ne devraient pas être, c’est une pollution quotidienne d’importance qui s’étend jusqu’à la mare destinée au déversement de ce ru. Tant pis sans doute pour la petite faune ailée qui commençait à y revenir ; intoxiquée avant de s’envoler ! Nous regrettons, M. Le Maire que vous n’ayez pas mis en application votre proposition de « faire quelque chose » suggérée il y a tout juste un an. C’est maintenant une urgence.
Autre interrogation pour les osnyssois : Que devient l’entrepôt Panhard qui doit être construit sur Puiseux pontoise en limite ouest d’Osny. Un panneau de permis de construire est apposé sur le rond point de la sortie 12 de l’A15 depuis longtemps. Des gens du voyage ont occupé le site. Ils sont partis. Y aurait-il du nouveau ? C’est silence radio sur ce projet qui engendre toujours les mêmes inquiétudes pour les riverains de ce lieu situés sous les vents dominants et sont en demande d’informations. Un entrepôt classé Seveso n’est jamais anodin quelle que soit la strate de son classement. De plus, les mouvements pendulaires engendrés par son activité vont accentuer la circulation sur l’A15 qui n’en a vraiment pas besoin.
Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet