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Comment asphyxier et faire mourir les collectivités locales selon la méthode gouvernementale ? Tout d’abord, le chef du gouvernement intervient le 3 novembre 2015 pour indiquer qu’il reportera la réforme de la dotation globale de fonctionnement aux collectivités locales au 1er janvier 2017 afin d’apaiser la colère des élus locaux. Puis, en cours d’année 2016, l’État communique à nos services communaux que cette année encore l’État diminuera ses dotations de 462 441 €.

Cette baisse s’ajoute à la diminution de l’année dernière et il faudra prévoir pour 2017 une baisse supplémentaire de l’ordre de 500 000 € si aucun gel de la réforme n’est mis en place. Ainsi, d’ici 2020, nous pouvons estimer un manque à gagner global de 9 850 000 € sur 7 ans. Autrement dit, la décision reprise par ce gouvernement cette année encore est l’annonce de la mort des communes telles que nous les avons connues.

Sur Osny, en maintenant les taux d’imposition cette année encore, et ce depuis 2009, nous avons fait le choix de maîtriser les dépenses tout en conservant un niveau de services élevé pour les Osnyssois.

L’État, par cette politique, nous annonce que désormais les communes ne pourront plus remplir les mêmes services qu’auparavant et nous impose la suppression de ces dits services. Ainsi, après avoir mis la France dans la situation catastrophique actuelle, la gauche souhaite également détruire les collectivités locales en les asphyxiant et en dégradant les services de proximité offerts à la population. La gauche porte les valeurs du mensonge et de la désinformation à la hauteur de nos trois valeurs fondatrices ! Liberté – Égalité – Fraternité.

Un PLH ambitieux pour l’agglomération

La question du logement reste sensible en Ile-de-France. La pénurie dont souffre la région et le manque de logements sociaux en particulier rendent souvent difficile l’accès à un appartement pour les jeunes ou les familles. Malheureusement, le conseil régional a entrepris de démanteler les aides pour la construction de logement sociaux.

En revanche, depuis 2009, la CACP a mis en œuvre une politique réaliste et ambitieuse de constructions avec l’objectif de répondre aux besoins des jeunes et de conforter la mixité sociale. La commune d’Osny y a pris toute sa part, ce qui ne peut que nous satisfaire collectivement.

Le Programme Local de l’Habitat 2016/2020, adopté en mars dernier par les communes et la CACP, maintiendra notre territoire dans ce cycle de croissance urbaine maîtrisée indispensable à sa vitalité. La ville d’Osny a pris des engagements que nous partageons, avec l’objectif de construire 758 logements nouveaux dans les six années qui viennent dont 30% de logements sociaux. Actuellement, la ville, avec un peu moins de 20% de logements sociaux, ne remplit pas l’obligation de 25% imposée par la loi SRU.

Au final, il faut bien constater qu’entre les postures politiciennes et la réalité locale des besoins, la majorité municipale qui a voté à l’unanimité à l’agglomération le nouveau PLH proposé par Dominique Lefebvre, a saisi l’enjeu qu’il y a à construire des logements ce qui est de la bonne administration. En revanche, nous continuons à regretter l’amateurisme avec lequel sont lancés les projets, la surdensité en centre-ville pose de sérieux problèmes de stationnement résidentiel et les nouveaux immeubles sont construits au grès des opportunités foncières sans réflexion sur le devenir de la ville.

La rénovation du quartier Saint-Exupéry, et ensuite le développement de la ZAC de la demi- lieue, doivent donc être l’occasion d’un débat public sur la ville de demain avec les habitants pour que l’offre de commerces, de services publics et de santé par exemple répondent aux nécessités d’une ville « durable » de proximité. Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats

Contact : 0638250939

Nous resterons concentrés, comme d’habitude, sur notre ville. Elle nous offre suffisamment de sujets pour éviter d’aller voir ailleurs. Rappelons que nous sommes des osnyssois et qu’en conséquence, nous portons notre réflexion sur notre commune, ses atouts et ses difficultés tout en restant attentifs aux évolutions externes.
En matière d’atouts, c’est plutôt le temps des vaches maigres. L’image renvoyée par la ville d’Osny ne répond plus aux qualificatifs qui faisaient d’elle, une cité verdoyante et apaisante du Val de Viosne. Le centre ville avec l’énervement compréhensible des automobilistes qui ne trouvent pas de place pour acheter leur pain, des osnyssois saturés par les multi-constructions en quelque point de la commune qu’elles se trouvent, des commerçants dans la peine, des rues mal nettoyées ou encore l’action sociale en berne, c’est à la désagrégation d’un village auquel nous assistons. Ce village, s’il n’était pas le plus beau village du Vexin, avait néanmoins la particularité de fédérer les osnyssois. Dorénavant, c’est une cité de banlieue qui apparait qui pourra s’enorgueillir d’abriter une médiathèque majestueuse, dont l’inauguration vient d’avoir lieu et dont le coût de construction se répercutera sur plusieurs d’années.
Vous aurez remarqué que la majorité recommence à nous vilipender. Elle n’aura sans doute pas appréciée nos remarques aussi bien en réunion de Conseil municipal que dans notre tribune nous qualifiant rien de moins que d’incompétents. Nous ne faisons pourtant qu’analyser les données chiffrées qu’elle nous fournit. La vérité dérange, c’est bien connu ou encore la meilleure défense, c’est l’attaque. L’incompétence est peut être tout simplement là où l’on n’a su mesurer ni le poids ni l’impact d’investissements disproportionnés. Par ailleurs, nous suivons de près tout ce qui se trame à la SNCF grâce à certains d’entre nous, adhérents de la première heure au CARF. Néanmoins, nous sommes objectifs et nous apprécions, ainsi que nos signatures l’attestent et ce depuis qu’elles nous furent demandées, de faire partie du collectif d’élus qui combat ce projet. Sans hésitation !

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Laurent
www.osnypourvousavecvous

Non aux augmentations d’impôts locaux !
Tant à l’échelle de la région et du département qu’au niveau de la commune, il faut maîtriser les dépenses de fonctionnement et réfléchir à l’opportunité réelle des dépenses d’investissement. Au moment où les élus départementaux ont décidé d’augmenter leur part de la taxe foncière (en moyenne 100€ de plus) nous considérons que le département doit limiter son action à ses strictes compétences légales.
La multiplication des échelons territoriaux en Ile-de-France : communes, intercommunalités, région, métropole du grand Paris, multiplie les intervenants et les coûts de fonctionnement alors que les compétences de chacun sont définies par la loi. Les synergies mises en place entre la commune et la communauté d’agglomération, mais aussi avec les autres échelons, doivent donc être approfondies, la ville d’Osny reste trop timide sur les possibilités de recourir aux moyens communautaires pour les Osnyssois.
Le budget 2016 présenté par la majorité affiche une ambition louable : réduire les dépenses de fonctionnement, mais nous pensons qu’on pouvait faire mieux. C’est la raison pour laquelle nous avons voté contre le budget 2016.
Les économies engagées par l’Etat ont des conséquences sur les dotations qu’il verse aux collectivités locales. Cependant, il faut rappeler d’abord que les dotations de l’Etat sont financées par l’impôt et ensuite qu’elles doivent, en premier lieu, garantir la solidarité entre les territoires, c’est la péréquation. Il n’est donc pas anormal que chaque exécutif local soit responsable devant les citoyens de sa politique budgétaire en levant l’impôt.
Ainsi, que ce soit à l’échelle de la commune, du département ou de la région, nous n’accepterons pas que la droite tienne un double langage, les promesses d’économie sur les budgets de l’Etat d’un côté et l’augmentation des impôts locaux de l’autre.
Aujourd’hui, nous attendons tous un Etat économe et des collectivités locales responsables. Nous refusons donc toute hausse de la fiscalité locale.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39

La majorité a voté le budget primitif 2016, un BP d’austérité en baisse de 12,9% qui n’autorise aucune latitude. Bien sûr, nous savons que la dotation de l’Etat - et le maire ne manque pas une occasion de le rappeler - baisse depuis 2010, mais elle est loin d’être seule en cause. Nous ne nous focaliserons pas sur les constructions du centre-ville dont le remboursement des emprunts va plomber la commune pendant des années mais aborderons plutôt les baisses qui évidemment en découlent avec un impact dès cette année.
Le maire a réduit drastiquement le budget des fêtes et cérémonies (ainsi dénommé dans le budget) de plus de 72%. C’est le poste qui connait la plus forte baisse, réduit à 8420 € alors qu’il était encore de 38 000€ en 2015. Plus de cérémonie de vœux, plus de salon du Val de Viosne en 2016, le banquet des séniors restreint à un après-midi galette, des fêtes de Noël qui passent inaperçues, une fête de la Saint Fiacre réduite à une brocante, etc... Finalement, toutes les festivités qu’organisait la mairie disparaissent.
Tout est mis sur la médiathèque ; il n’y a plus qu’elle qui compte ! Le nombril d’Osny !
Evidemment pour pallier ces vides, le maire compte beaucoup sur les associations très nombreuses à Osny. Celles-ci connaissent toutefois le même régime d’austérité. Et comme un curieux tour de passe-passe, le maire souligne que c’est volontairement qu’elles ont réduit leurs demandes. Il oublie simplement de préciser qu’un courrier très appuyé par lui signé, leur demande de participer à l’effort collectif. Quel euphémisme qui permet à M. le Maire de se dédouaner. Les associations sont le sel de notre commune. Leurs efforts et leur entrain pour animer la ville ne peuvent être restreints.
Un autre sujet nous tient à cœur comme à celui du Maire à ce qu’il parait : le départ de nos médecins. En quelques mois, plusieurs sont partis à la retraite et sans successeur ; Même le cabinet médical de la rue Charcot doit fermer ; une situation qui devient critique. Le site de l’ancien décathlon est un choix ; des médecins installés en ville seraient tout aussi préférable.

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Laurent
www.osnypourvousavecvous

Notre majorité municipale a présenté et voté le budget prévisionnel 2016. Après une présentation rigoureuse, simple et détaillée, la liste l’opposition menée par M. Achite-Henni s’est fourvoyée dans une pseudo justification de son vote négatif. Mélangeant allègrement les budgets de fonctionnement et d’investissement, il est fort probable que les claires explications apportées au titre de notre majorité par l’adjoint chargé des finances resteront lettre morte et indigestes voire inutiles devant une telle incompétence dans la prétention à vouloir gérer notre commune. Les chiffres les plus farfelus ont été avancés et maladroitement interprétés en regard des travaux qui sont budgétés et qui seront effectués au cours de cette année.

Au-delà des chiffres, l’incompétence fait place au désintérêt relatif aux dossiers très sensibles qui émergent en ce début d’année. Ainsi, l’absence prend le pas sur l’incompétence. Où étiez-vous, M. Achite-Henni lorsque nous manifestions contre la réduction des baisses de dotations que nous inflige l’État ? Où êtes- vous quand il s’agit de défendre nos intérêts face à SNCF Réseau qui porte le projet de fret ferroviaire, tandis que des dizaines d’élus de tous bords s’unissent pour préserver notre cadre de vie et dire non à de futures nuisances. Les dossiers importants du moment sont bien là, et méritent plus d’action, de réaction, que des critiques puériles et futiles sur des points de détail dans lesquels votre populisme vous enferme !

Notre majorité poursuit une politique concrète, réaliste et à l’écoute de nos concitoyens. Ainsi les grands travaux de la place des Impressionnistes arrivent à leur terme. La conclusion de ces travaux est une parfaite illustration de l’aboutissement de projets, votés à l’unanimité dans les conseils municipaux successifs dont vous faisiez partie, entamés il y a près de dix ans et attendus par la majorité des Osnyssois.

La France en deuil, mais debout !
Notre groupe dédie cette tribune aux victimes, aux familles et aux amis des victimes des attentats du vendredi 13 novembre 2015, survenus à Paris et à Saint-Denis.
La France est une cible privilégiée des terroristes de Daesh car elle représente aux yeux de ces barbares fanatiques le symbole universel de la démocratie et de la liberté.
LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, sont les valeurs cardinales de notre République laïque et solidaire. Partout dans le monde, les couleurs de notre drapeau, le bleu, le blanc, le rouge, ont illuminé la nuit, en signe de respect et de solidarité pour notre pays et notre peuple.
Cela nous rappelle que le message universaliste de paix et de raison, hérité des lumières, que nous incarnons dans le monde fait de la France un pays « à part » dont le rayonnement dépasse largement sa puissance économique ou militaire. notre histoire, notre langue, notre art de vivre sont porteurs d’une vision du monde aux antipodes de l’obscurantisme religieux.
Nous sommes tous unis dans la douleur, quelles que soient nos origines et nos convictions, car nous avons tous un cœur qui souffre dans de telles circonstances et c’est cette unité qui nous rend forts pour protéger et défendre notre liberté. Surtout nous sommes unis par ces valeurs républicaines que les « soldats de l’an II », les « poilus » ou les résistants avaient chevillées au corps dans les moments les plus sombres de notre histoire.
Nous avons le devoir de ne renoncer à aucune de nos valeurs dans ces moments difficile, en particulier : l’égalité homme-femme, la liberté de conscience, l’application stricte du principe de laïcité et le refus de tous les communautarismes qui morcellent le corps social et civique.
La France inspire les démocrates du monde entier, elle doit rester une digue sur laquelle s’écrase les discours de haine ou d’intolérance. Nous vous souhaitons à tous, en cette nouvelle année, de vivre plus de liberté, plus d’égalité, plus de fraternité. Résistons, vivons heureux ensemble.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39

Alors que les problèmes de notre ville sont de plus en plus nombreux et nécessitent une implication grandissante, le Maire d’Osny s’occupe à se présenter successivement aux élections départementales puis régionales. Plus qu’un début de carrière politique nous y voyons de la dispersion et moins d’engagement plein et entier pour notre ville qui décline et moins d’intérêt face à vos doléances.

L’année 2015, année noire, s’achève encore plus tragiquement qu’elle n’avait débuté. Les bougies, les drapeaux observés aux fenêtres montrent votre compassion aux victimes et votre volonté de ne pas céder à la barbarie ainsi de montrer votre appartenance à la nation quand celle ci est attaquée par l’obscurantisme le plus sanguinaire.. Nous ne nous étendrons pas sur les problèmes récurrents de notre ville tant, à l’instar de tous les osnyssois, nous avons été bouleversés par les événements récents.

Malgré tout, la vie continue et bien que nous soyons dans ce contexte grave, nous vous souhaitons de passer de bonnes fêtes en famille.
Place à la joie et aux lumières de Noël.

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Céline Laurent
www.osnypourvousavecvous

L’année 2015 s’est achevée comme hélas elle avait commencé, dans la barbarie. Après les attentats de Charlie Hebdo, la terreur a frappé de nouveau à Paris et à Saint-Denis. Ainsi, le mot LAÏCITÉ, si riche de sens pour le bien vivre ensemble qui me tient tant à cœur a été bafoué, oublié, nié. Nous partageons tous la peine infinie des familles des victimes si tragiquement disparues. Nous sommes tous unis dans la douleur comme nous devrions l’être plus souvent dans la vie. Nous rendons hommage aux forces de sécurité, policiers, gendarmes, militaires, et aussi sapeurs-pompiers, responsables de la sécurité civile, médecins, infirmiers... qui ont été exemplaires.

Alors, face à de telles agressions, une seule riposte est possible : faire bloc ! Seule une France rassemblée, unie et soudée peut gagner contre la peur et la violence. Et pour cela nous devons être libres ! En dehors de toutes conceptions religieuses ou partisanes, en dehors de toute idéologie quelle qu’elle soit !

Devenir citoyen cela s’apprend et dans cette morosité nationale, je suis fier des actions qui sont mises en place à Osny depuis plusieurs années pour rassembler nos jeunes et redonner du sens au mot laïcité. Cela s’apprend, non seulement par la découverte progressive des contraintes, mais aussi et surtout par notre volonté commune de mettre à profit la créativité, l’engagement et l’énergie de nos jeunes au bénéfice de projets qui les passionnent et qui leur permettent d’avancer dans la vie.

Ainsi, le travail sur le fronton de l’Assemblée nationale, la semaine de la Laïcité, la semaine contre le racisme à venir en 2016, et l’élection récente des membres du CMJ, sont de beaux petits morceaux du long chemin de cette vie de citoyen accompli qui les attend. Être citoyen, c’est accompagner sa ville autant qu’être accompagné par elle, c’est une démarche réciproque qui permet à chacun de s’engager dans un projet collectif qui le fait grandir.

Alors en 2016, grandissons ensemble pour une ville dont nous sommes fiers et qui est fière de ses habitants. Grandissons ensemble pour notre pays. Grandissons dans la solidarité et le respect des autres afin de prononcer ensemble et d’une même voix les mots liberté, égalité et fraternité.

Le devoir de solidarité nous honore
Depuis que le Chef de l’Etat s’est engagé à accueillir des réfugiés menacés par la guerre et la dictature, nous voyons monter, ici et là, une polémique sur une prétendue concurrence entre les précaires dans leur accès à la solidarité, au logement et à l’hébergement.
La crise des réfugiés intervient dans un contexte de pénurie d’hébergements et de logements pour les plus pauvres, et à la veille de l’hiver la situation est encore plus difficile. Pourtant nous connaissons cette situation depuis longtemps et chaque année la Fondation Abbé Pierre tire le signal d’alarme. Les inquiétudes qu’expriment les travailleurs sociaux, les bénévoles, parfois les personnes en situation de précarité elles- mêmes, face aux risques de concurrence entre «pauvres» sont donc compréhensibles. Pourtant, penser qu’avant d’aider ceux qui arrivent, il faut aider ceux qui sont déjà là, voire ceux qui sont nés ici, est dangereux et contraire à la dignité humaine. Notre pays, peut – et doit – tendre la main à toutes les personnes à la rue, quelle que soit leur situation. L’accueil inconditionnel des personnes en situation de détresse, inscrit dans les textes de notre République, interdit le tri des personnes en fonction de leur statut ou de leur nationalité. Le remettre en cause serait une atteinte grave à nos valeurs républicaines de solidarité et de fraternité.
L’annonce par le Premier ministre, le 16 septembre, d’une enveloppe financière supplémentaire dédiée à l’accueil de réfugiés et à l’hébergement d’urgence de tous les sans- abri est un signe positif. Les propositions faites par les citoyens, les associations, et les solutions dégagées par les pouvoirs publics, prouvent que «quand on veut, on peut». Maintenant, il faut rendre durable cet élan de solidarité pour combattre toutes les formes de pauvreté.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39

Communes : un patrimoine en danger

Face à la baisse drastique des dotations de l’État, de moins 30 % d’ici 2017, les élus de toute la France se sont mobilisés le 19 septembre dernier lors d’une journée d’action organisée à l’initiative de l’Association des maires de France. Osny était largement représentée non seulement par des élus mais également par des Osnyssois et nous les en remercions. Cette mobilisation peut et doit continuer, elle est ouverte aux citoyens pour que le débat ne demeure pas uniquement une affaire d’élus. Cette baisse massive est sans précédent et concerne chaque commune ou intercommunalité, chaque habitant, sans exception. Souhaite-t-on que les services de proximité rendus au quotidien à 66 millions de Français disparaissent ou soient drastiquement réduits ? Souhaite-t- on renoncer aux investissements publics ? Notre réponse est claire : c’est non ! Concrètement, qu’est-ce que cela changerait pour vous dans une journée ordinaire ? Davantage d’impôts locaux, moins d’équipements pour faire du sport, moins de crèches et de centres de loisirs pour vos enfants. Moins d’entretien des voiries et des espaces verts pour votre cadre de vie. Moins d’actions et de lieux cuturels pour vous distraire. Moins d’actions sociales en faveur des personnes en difficulté. Moins de vie associative pour favoriser les projets en commun etc.

Pour gagner ce combat citoyen et pour que l’État revienne sur sa décision, l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalités a lancé l’Appel pour les communes de France. En tant que citoyens, responsables ou membres d’association, chefs d’entreprises, cet Appel vous est destiné. Soyez des milliers à le signer! Nous aimons tous notre commune, ne nous résignons pas à la voir disparaître.

Pour dire NON à la disparition programmée des communes : signez l’appel du 19 septembre pour les communes de France sur www.amf.asso.fr/jna/

Le centre ville est en mutation ! Tout le monde l’aura remarqué. Cela fait maintenant deux ans que le bruit, la poussière, les camions, le blocage de la rue Aristide Briand sont le lot quotidien des habitants du centre ville. Et aux constructions publiques s’ajoutent toutes les constructions privées puisque à chaque vente de maison en centre ville s’édifie à la place un immeuble. Un chantier se termine, un autre démarre ! Mais parions que dès 2018, plus aucune construction ne sera entreprise !
Nous garderons nos commentaires pour la fin de la période de construction frénétique, fruit de décisions déraisonnables ! Aujourd’hui, nous nous contenterons de faire une petite analyse des pertinences de ce « bien vivre ensemble » et de « Osny change » formules si chères à M. le Maire. Côté positif : la maison de l’enfance et son accessibilité en centre ville bien sûr mais quoi d’autre ? Rien !
Côté négatif : absence de création de parkings contrairement à ce qui est écrit et dit par la majorité - le parking des Noirs Marais flambant neuf remplacera tout simplement à quelques unités près toutes les places supprimées, à savoir l’ancien parking de la poste, les places le long de la rue Aristide Briand, les arrêts-minute du centre qui ne seront pas rétablis, les places le long de l’impasse qui allait derrière la poste ainsi que celles derrière l’ancienne AMO, sachant que les 14 places du presbytère sont provisoires - ; commerçants en difficulté dont les clients ne trouvent pas de place de stationnement alors même que le programme de la majorité promet la relance du commerce à Osny situation entraînant une perte de leur chiffre d’affaires ; coûts de fonctionnement de notre majestueuse médiathèque dont nous maintenons que son importance est excessive ; saccage de l’espace boisé des Noirs Marais dont, après avoir été abandonné pendant plus d’une année, fait l’objet d’un frénétique abattage d’arbres – le nécessaire entretien ne devrait pas conduire à cette taille systématique – et qui en outre, se réduit comme peau de chagrin. A quand sa disparition complète ?

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Céline Laurent
www.osnypourvousavecvous

Lors du dernier conseil municipal M. le Maire nous annonça la création d’un PEdT, quelle bonne idée n’est ce pas ?
Trêve de plaisanterie et heureusement le ridicule ne tue pas ! Nous rajoutons, il était temps !
Cela fait maintenant plus d’un an que nous le réclamons, un an où nous fûmes accusés d’incompétence, de distillation de chiffres erronés, ou encore comme nous l’avait dit M. le Maire que la ville n’avait pas besoin de PEdT
Oui, il en fallait un, c’était d’ailleurs devenu indispensable pour toucher les aides de la CAF pour la réforme des rythmes scolaires. Maintenant nous demandons toujours la gratuité pour les parents, pas de l’ensemble des activités périscolaires mais seulement la gratuité du temps qui était du temps scolaire, de 15H45 à 16H30.
Pendant la même séance on nous annonça qu’il fallait revoir le PLU ! Cela fait plus d’un an que nous le réclamons en insistant sur les possibles dérives de
la loi ALUR. M. le Maire prétendait que rien n’était possible, qu’en substance nous disions n’importe quoi ! Puis au séminaire des Maires de France où 2 Sénateurs confirmèrent nos affirmations, que le SCOT et le SDRIF étaient des incitations pas des directives, que la loi ALUR pouvait être modérée en modifiant le PLU en créant un coefficient biotope, perméabilité, ou avec le nombre de places de stationnement par habitation pour freiner le bétonnage, alors M. le Maire s’est rangé sans le dire à notre opinion. Reste un problème en donner la réalisation à la CACP, c’est ouvrir la porte à un PLUI, c’est-à-dire un PLU unique pour l’agglomération. La CACP est présidée par M.
Lefebvre bien connu pour sa frénésie constructive, il est possible à Cergy de construire jusqu’à 30M de haut.
Pour Osny évitons que cela devienne la norme, il faut des logements mais en gardant le sens de la mesure et le charme de ce notre village.
Notre volonté n’est pas de nous opposer pour tout et n’importe quoi, mais de pousser vers un sens qui nous paraît le mieux pour la ville, alors que M. le Maire a le comportement d’un opposant en rejetant tout ce que l’on peut proposer quitte à le réaliser ensuite.

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Céline Larquey
www.osnypourvousavecvous.com

La période estivale a vu bien des épisodes rocambolesques se succéder avec comme acteurs principaux les « gauches politiques » de nombreux horizons. Au niveau européen, l’inconscience des dirigeants de la gauche grecque nous a fait vivre dans la plus grande incertitude, remettant en cause les fondements de l’Europe. Malgré des concessions de prêts financiers sans précédent de la part de l’Union Européenne, l’épée de Damoclès reste suspendue au-dessus de nos têtes. Une gestion interne catastrophique induite par des promesses électorales inconscientes, un référendum bafoué et maintenant la démission de son leader... La gauche grecque est bien le triste symbole d’une gauche internationale totalement utopique et décrédibilisée.

Au niveau national, les promesses d’hier et d’aujourd’hui ne sont que la poursuite des mensonges de Monsieur Hollande, à peine cachés derrière un sourire béat... Le chômage, annoncé à la baisse depuis plus de trois ans, continue son insidieuse croissance. A contrario, la croissance économique, repartie à la hausse chez nos voisins européens, reste en panne dans notre pays. Comble de la contradiction, il nous est maintenant annoncé une baisse des impôts pour 2016 ! Mais comment y croire ? Alors que l’état socialiste, après avoir mis à mal les finances des particuliers, s’est attaqué aux collectivités territoriales... Il est tellement plus facile de transférer l’impopularité fiscale vers ces collectivités de proximité que sont les départements et les communes... et de leur faire porter l’effort du déficit public. Les élus de la majorité seront présents à la manifestation des élus en colère le 19 septembre prochain pour y défendre les services publics de proximité.

À Osny, la gauche municipale n’échappe pas à ces multiples dysfonctionnements. Ainsi une union de la gauche, faite de bric et de broc lors des dernières élections municipales, vient de s’éparpiller. L’ancienne tête de liste socialiste, Madame Defossez, quitte le navire, laissant Monsieur Lalmy, tête de liste du Parti Républicain de Gauche, seul à la barre d’une opposition de plus en plus désuète, déboussolée et erratique. Entre mensonges, anesthésies, désunions et inefficacités, les gauches de tous bords nous montrent leurs vrais visages... L’avenir reste le mot tabou de la gauche.

Un projet éducatif territorial pour quoi faire ?
La ville a adopté en juin dernier son projet éducatif territorial. Ce document formalise une démarche permettant de proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l’école, organisant ainsi la complémentarité des temps éducatifs.
Malheureusement, comme souvent, la majorité municipale en est restée au pratico-pratique plutôt qu’à une réflexion de fond. Les objectifs mis en avant sont assez vagues pour ne contrarier personne et "fourre-tout". Ainsi, on nous parle du "bien vivre ensemble", du renforcement du lien famille/école/ temps péri-éducatif, du "bien être" des enfants et des fondamentaux pour prendre "le temps de vivre". Logiquement, les actions envisagées restent très généralistes et au final on n’est pas convaincu qu’elles répondent aux besoins qui ont été répertoriés. Nous regrettons que ce PEDT ne soit pas adossé à l’Agenda 21 de la ville. Il pourrait être un outil efficace pour toutes les questions liées au respect de l’environnement ou à l’éducation au développement durable.
On est heureux d’y trouver la lutte contre le racisme, mais on aurait aussi aimé y trouver le refus des discriminations, la promotion de la mixité et de l’égalité fille/garçon, ou encore la promotion de la laïcité alors que l’Ecole est mobilisée, depuis les attentats de janvier 2015, pour les valeurs républicaines.
Au surplus, on ne sort pas de la confusion que la majorité entretient depuis le début de la réforme des temps scolaires entre étude et club du soir dont on ne voit pas très bien ce qui relève vraiment des Temps d’Activités Périscolaires et des temps Activités Pédagogiques Complémentaires (pris en charge par les enseignants) et des temps de "garderie" tout simplement.
Au final, ce projet éducatif relève plus de l’improvisation pour garantir les financements de l’Etat que d’une réflexion approfondie pour favoriser la réussite scolaire de tous les enfants. Ce projet pour être vraiment efficace mérite d’être approfondi, réfléchi et débattu. Une nouvelle illustration de lapolitique de l’occasion manquée...

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur Patricia Desbats
Tél. : 06 38 25 09 39

Ne réduisons pas le logement à un débat sur le « béton » La relance de la construction est une priorité pour enrayer la crise du logement car l’habitat doit répondre au défi d’une population en constante évolution : entrée dans la vie active, mariage, naissances, vieillissement, séparations... Nous avons des besoins qui évoluent. Il s’agit donc de mettre en œuvre une politique urbaine ambitieuse et équilibrée pour améliorer la qualité de vie et répondre aux besoins de tous. Il ne s’agit pas de construire plus, il faut construire mieux, pour tous. A ce titre, les dimensions énergétique et écologique sont évidemment centrales, ainsi que la concertation avec les habitants. Cela passe par un urbanisme maîtrisé et planifié. La ville doit être pensée dans sa globalité, pour promouvoir un urbanisme qui mêle logements, activités, commerces, services publics, équipements et espaces publics de qualité. La prochaine révision du PLU sera l’occasion de vérifier si la majorité LR (ex-UMP) a enfin une vision pour la ville ou continue de gérer les choses à la petite semaine comme si nous étions une réserve indienne. Aujourd’hui, notre territoire subit de plus en plus de nuisances sans profiter véritablement du dynamisme de la région. Nous devenons un espace de transition et un territoire de relégation. Nous subissons les couloirs aériens de Roissy, le projet de fret de la SNCF, la circulation sur l’A15 et la D915. Les bailleurs négligent leurs obligations, le développement de la plaine des Linandes menace la pérennité des commerces à Osny, un projet d'entrepôt à 350 mètres des premières habitations d’Osny est destiné au stockage de produits dangereux Face à cette situation la seule réponse de la majorité est faite d’un funeste mélange d’opportunisme et d’immobilisme. Elle s’empresse de construire sur les terrains qui longent la voie de chemin de fer, reste silencieuse sur la ZAC de la Chaussée Puiseux et gèle le développement de la Demi-Lieue, alors que c’est le contraire qu’il faudrait faire pour répondre aux besoins des habitants et renforcer le poids d’Osny dans l’agglomération.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Tél. : 06 38 25 09 39