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Interview de Alexis Laipsker, l'as du polar est le parrain de Polar'Osny 2025
Cet ex-spécialiste de la communication, des médias et du poker bluffe aujourd’hui ses lecteurs avec des thrillers haletants ! Nous avons mené l’enquête pour en savoir un peu plus sur cet auteur à succès, parrain du festival Polar’Osny 2025.
« On n’écrit pas pour soi mais pour les autres. »
Vous étiez récemment à Quais du Polar à Lyon et au Salon du Livre de Paris, vous aimez rencontrer vos lecteurs ?
Effectivement ! Quand on écrit, on est seul face à son texte, ses doutes, ses joies aussi. Quand le livre paraît et lors des salons, on est confronté aux réactions des lecteurs, on voit ce qui marche, ce qui marche moins bien. Et on ne va pas se le cacher, ceux qui viennent nous voir sont contents, cela fait du bien au moral et à la confiance (ndlr : rires).
Polar’Osny, c’est une première pour vous ?
Absolument ! Mais j’en avais déjà entendu parler car je suis un voisin, je vis à Montmorency ! Alors j’ai tout de suite accepté d’être le parrain de cette édition.
Votre premier thriller, Et avec votre esprit, paraissait en 2020. Qu’est-ce qui a motivé ce passage du tapis vert à la page noire ?
J’étais déjà un gros consommateur de livres en tous genres, pas que du polar. Au fil des années, je m’étais dit qu’il faudrait essayer l’écriture. Je suis curieux de nature, j’aime bien essayer des choses nouvelles. Et un jour, j’ai eu un peu plus de temps que prévu devant moi et j’ai tenté…
… et cela a marché !
J’ai en effet eu la chance d’être édité du premier coup, auprès du premier éditeur contacté. C’est assez rare. Jamais je ne l’aurais imaginé ! Tout comme jamais je n’aurais imaginé être le parrain de salons, voir un de mes livres adapté au cinéma…
Comment vous vient l’inspiration ?
Les idées me tombent dessus à des moments incongrus. Je peux rester concentré quatre jours d’affilée sans que cela ne donne rien. Et je sors acheter du pain ou je regarde un film à la maison et boum, l’idée arrive et tout se met en place avec évidence !
Quelle sera votre actualité lors de votre venue à Polar’Osny en novembre ?
L’un de mes romans sera encore en nouveauté, À couper le souffle. C’est l’histoire d’un policier qui apprend que sa fille a été enlevée, séquestrée et enterrée vivante. Et il a 17 heures pour la retrouver avant qu’elle ne meure asphyxiée…
Questions/réponses bonus en complément de l'article de l'Inf'Osny
Certains auteurs disent avoir besoin de se « mettre dans une bulle ». C’est votre cas ?
Non, je n’ai pas besoin de cela, j’ai une capacité de concentration suffisante pour écrire n’importe où, dans le train, à la terrasse d’un café, chez un ami… En revanche, la vraie condition pour moi, c’est de savoir pourquoi j’écris et que j’en ai envie ! Il me faut cet élan, après tout le reste est secondaire.
Voir l’un de vos livres adapté au cinéma, cela vous a fait quoi ?
Alors je suis venu deux fois sur le tournage et j’ai trouvé cela amusant de voir des décors qui ne sont pas les miens au service d’une histoire qui est la mienne, de voir les acteurs s’emparer des dialogues que j’avais imaginés. Et la récompense ultime - sans mégalomanie aucune ! - c’est de voir sur grand écran « D’après Alexis Laipsker ». C’est une vraie satisfaction.
Comment expliquez-vous un tel succès du genre thriller ?
Le quotidien n’est pas facile en ce moment, les gens ont besoin de se faire peur avec autre chose que les infos (ndlr : rires) ! Quand on plonge polar, on s’évade complètement, on se laisse manipulé par l’intrigue, l’enquête. On ne pense plus à rien d’autre.
Un clin d’œil : quel est votre livre de chevet actuellement ?
Je lis In extremis d’Anouk Schutterberg, un thriller noir. Sinon j’aime les essais sur l’art, la politique, l’économie…. Les romans de littérature blanche aussi.