De la préhistoire à nos jours | Osny Aller au contenu principal

De la préhistoire à nos jours

Préhistoire

Rien ne permet d’affirmer que le site d’Osny fut occupé par les hommes préhistoriques, mais il est certain que notre sol a au moins été foulé par nos ancêtres si l’on en juge par des silex taillés et des haches polies découverts sur le territoire de la commune. Certains noms de lieux-dits (la Haute Borne, la Grosse Pierre) sont autant de souvenirs de monuments mégalithiques.

Période gallo-romaine

L’occupation romaine a laissé également plusieurs traces : la chaussée Jules César tout d’abord, vraisemblablement construite sur une ancienne chaussée gauloise. Ont été également trouvées des tuiles, des poteries romaines et des pièces aux effigies de Trajan, Adrien et Antonin. Si rien ne permet de dire avec certitude qu’Osny a été habitée à la Préhistoire ou à l’aube des temps historiques, il est par contre probable qu’elle l’était à l’époque mérovingienne. Lors de travaux de terrassement, réalisés à la fin du siècle dernier, des sépultures furent en effet découvertes dans un terrain qui s’avéra être à l’emplacement d’un ancien cimetière mérovingien.

Moyen Âge

Le premier document connu à ce jour qui fasse mention de notre ville est la Charte de l’abbé Hilduin, datée du 26 août 832. À cette époque, les terres, moulins et fermes d’Osny dépendaient de l’Abbaye de Saint-Denis. Avec l’arrivée de la guerre de Cent Ans et son cortège de désastres, Osny a vu passer tour à tour les soldats du roi de France et les soldats anglais qui ont abattu l’église en1432.

La Renaissance

En 1604, Osny est dotée d’une école dont le maître est rétribué par l’église, rebâtie à partir de 1479. En 1728, la paroisse d’Osny compte « 71 feux », c’est-à-dire environ 280 habitants.

La Révolution

Rien de particulier ne se passe à Osny pendant toute la période révolutionnaire, si ce n’est les réquisitions successives de blé, d’avoine et de fourrage pour alimenter le grenier d’abondance de Paris. Bien sûr, comme partout dans les villages, on fait des perquisitions chez les nobles, on envoie les cloches à la fonte pour en faire des canons, ainsi que l’argenterie des églises pour payer les soldats. Le premier maire d’Osny, Jean-Baptiste Subtil fut nommé le 15 mars 1790.

XIXe siècle

Après l’abdication de Fontainebleau, Osny connaît l’occupation étrangère du 16 avril au 15 mai 1814. Durant cette période, un escadron de lanciers de la garde impériale russe, en stationnement à Osny, est chargé de la fourniture des rations de vivres et de fourrage. La commune est de nouveau occupée après la défaite de Waterloo de juillet à novembre 1815. La Révolution de 1830 se traduit à Osny par la création d’une garde nationale. Celle-ci a pour principal objet de participer, jusqu’à la fin du règne de Louis-Philippe, à la célébration de la commémoration de la Révolution qui a chassé Charles X du trône.

Autres grands moments

1860 : construction de la voie ferrée Paris/Dieppe, et ouverture d’une halte en 1861, sous le règne de Napoléon III.

1870 : en octobre, Osny est de nouveau occupée par les Prussiens qui exigent un gros impôt de guerre.

Du point de vue de l’environnement, la fin du XIXe siècle est pour Osny une belle époque. Le village et son terroir avaient conservé tout le charme de la campagne du Vexin et attiraient beaucoup les peintres.

XXe siècle

1940-1944. Osny vit à l’heure allemande jusqu’à la libération le 30 août 1944. Les troupes allemandes, arrivées le 15 juin 1940, occupèrent les deux châteaux de Grouchy et de Busagny. Le château de Grouchy fut en partie pillé et les bois coupés. Vendu en 1943 au Secours national par lamarquise de Grouchy, il échappa aux bombardements de 1944 grâce à un camouflage de peinture verte.

À cette époque, Osny compte environ 1 500 habitants et conserve son aspect « village». La transformation de la commune s’opère à compter des années 1970 avec la création d’un Syndicat Communautaire d’Aménagement (SCA) qui prend en charge la gestion de la Ville nouvelle de Cergy-Pontoise créée pour accueillir les enfants du baby boom et la croissance continue de l’agglomération parisienne. La ville nouvelle se développe autour d’une boucle de l’Oise et englobe des petites villes et des communes rurales comme Osny. La population d’Osny connaît alors une évolution spectaculaire : de 2 738 habitants en 1962, elle passe à 10 814 en 1982, à 12 346 en 1990 et à 17 201 aujourd’hui.

Cependant, contrairement à ce qui a pu se passer dans d’autres communes, les élus ont maîtrisé depuis 40 ans le développement de l’habitat dans la ville grâce à une urbanisation raisonnable et de qualité. Les quartiers anciens et notamment le hameau d’Immarmont, qui attache une importance très forte au maintien de ses espaces agricoles et boisés, ont été respectés. La Ville d’Osny a su ainsi conserver un cadre de vie accueillant et verdoyant.

Osny a grandi et s’est modernisée. Elle est fortement enracinée au cœur de l’agglomération de Cergy-Pontoise, mais elle est aussi aux portes du Parc naturel du Vexin français et s’attache à préserver cette situation privilégiée.