Les plaques de rue : des repères dans la ville mais pas seulement | Osny Aller au contenu principal

Les plaques de rue : des repères dans la ville mais pas seulement

Les plaques de rue sont des panneaux de signalisation routière destinés à permettre aux piétons et automobilistes de se repérer dans la ville. Mais elles ne sont pas anodines et elles sont en fait de véritables petits cours d’histoire.

Osny compte 67 plaques portant des noms de personnes, en incluant les futures voies de la Zac de l’Oseraie dénommées par le Conseil municipal le 21 février 2021.

Tout le monde connait le Général de Gaulle, Jean Jaurès, Louis Pasteur ou Mozart. Mais on hésite sans doute un peu plus pour Gabriel Péri, Henry Dunant, Alexander Flemming, François Villon ou Marc Antoine Charpentier.

Quant aux personnalités locales, très peu d’Osnyssois sont capables de dire qui étaient Jean Leborgne , Paul Roth, Lazare Weiler, l’abbé Léonard ou Christian Léon… Et Google ne peut pas toujours nous venir en aide…

La ville a donc complété ces plaques en indiquant les dates de naissance et de décès de ces personnalités pour les situer dans le temps ainsi que leur qualité pour comprendre pourquoi la Ville d’Osny a décidé de les honorer en leur attribuant un nom de rue. Ces nouvelles plaques de rue ont donc un intérêt pédagogique et elles répondent aussi à un devoir de mémoire envers les personnages illustres mais aussi les figures locales qui ont marqué l’histoire de notre ville.

Beaucoup découvriront ainsi que Clément Pienne décédé en 1986 a été conseiller municipal et qu’il est fondateur de l’association « Les Amis des Vieux » dénommée aujourd‘hui « les Fils d’argent », que Christian Léon, Osnyssois décédé à 32 ans en 1980, a été un grand pilote de moto ou que Jean Leborgne a été un résistant osnyssois mort en déportation en 1945.

La Chaussée Jules César est sans lien avec le célèbre empereur romain, le conquérant des Gaules, mort depuis près d’un siècle au moment de sa construction. Son nom apparaitrait au IVe siècle après JC, à l’apogée de l’empire, lorsque la voie est restaurée par Flavius Claudius Julianus, nommé César en 355 par son cousin Constance II qui l’envoya « mâter » une révolte en Gaule. Il résida alors longtemps à Lutèce où il prit en main l’administration locale et notamment, l’entretien des routes.