Christian Léon 1948-1980 | Osny Aller au contenu principal

Christian Léon 1948-1980

Célèbre champion moto originaire d'Osny, Christian Léon s’est tué le 8 novembre 1980, sur la piste Japonaise de Riyuo, le circuit d’essai de l’usine Suzuki.

Né le le 11 mai 1948 au sein une famille modeste de quatre enfants, Christian évoquait rarement son enfance passée dans un trois pièces au-dessus du café d’Immarmont à Osny. Dès son plus jeune âge, il est très vite attiré par la mécanique et le monde de la moto, il entre en apprentissage chez les Lecoulant, à Pontoise et Saint-Ouen-l'Aumône, et s'achète sa première 125 Magnat-Debon puis une 125 Jawa qu'il échange contre une 350 de la même marque.

Licencié au Moto Club de Méru, il participe à sa première course en 1967 dans l'Oise et engrange ses premières victoires. Marcel Seurat, importateur de la marque Ossa à Argenteuil fournit à Christian une moto en 1969, avant de l'engager comme pilote en 1970. Il décide d’emménager en 1971 à Toulon pour intégrer ensuite des écuries officielles et brille pendant le Championnat du monde de vitesse au guidon de sa 500 cm3, prenant la 25e place en 1973 (en finissant 4e du Grand Prix de France sur le circuit Paul-Ricard au Castellet), 20e en 1974, et 18e en 1975.

En 1974, il décide de revenir en région parisienne et de s’installer à Versailles. Malgré le fait que les nombreux changements dues à sa carrière l’ont éloigné géographiquement d’Osny, il en était toujours proche du cœur, Christian était un homme qui n’oubliait jamais d’où il venait comme l’affirmait sa femme Martine en 2012 « Il était très attaché à Osny, et nous venions régulièrement, Dès que l'on pouvait, on était chez ses parents. Je me souviens de grandes fêtes de famille. »

Aux côtés de son complice Jean-Claude Chenarin, ils ont composé un duo de légende de 1977 à 1980 sur Honda, remportant au passage les plus grandes courses d'endurance. Vainqueur à deux reprises des 24 Heures du Mans, il s'impose à trois reprises au Bol d'or, première course de vingt-quatre heures au monde. Cette magnifique carrière prend fin soudainement le 8 novembre 1980. N’ayant jamais oublié son enfant, Osny a su lui rendre hommage en donnant son nom au stade municipal puis lors d’une cérémonie et exposition d’hommage qui s’est tenue en octobre 2012 au Château de Grouchy en présence de sa femme Martine, sa fille Christine Léon et du Maire Jean-Michel Levesque et qui a rencontré un grand succès.

Extrait du livre Christian Léon, un champion d'exception de Jacques Bussillet, éditions du Valhermeil.