Tribune de l'opposition du mois de mai 2018

Agressions (avec un S) dans les rues d’Osny : adolescents ou adultes, il ne fait plus bon s’attarder dans les rues de notre ville. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, c’était un vrai plaisir de faire le tour du « pâté de maison », le soir ou l’après-midi. Nos adolescents qui sortent du collège ou du lycée s’interrogent aussi sur la sécurité. Il ne nous semble pas judicieux que baisser la garde sur ces questions de sécurité soit une manoeuvre bien avisée pour des raisons budgétaires. Surtout en ce moment où un attentat nous rappelle que nous vivons sous une menace permanente.
Pollutions diverses : visuelle d’abord, avec tous ces déchets qui traînent par terre, sur les trottoirs ou dans les caniveaux. Si M. le Maire semble enfin s’en alarmer, les effets dans les rues d’Osny ne s’en font pas encore sentir. De plus, on peut se demander quel jour ou plutôt quel mois passe le camion de nettoyage dans les rues. On ne le voit plus. On ajoutera la pollution olfactive et récurrente ensuite pour un espace sensible dans les Noirs Marais. L’eau noire qui y circule ne saurait être même regardée sans haut le coeur, mais peut être par les canards ! Nous savons que nous sommes redondants sur ce problème mais nous pensons à juste titre qu’il ne faut pas s’endormir sur de futurs cloaques ! Qui plus est en plein centre-ville.
Destruction d’environnement : dans le parc de Grouchy, les arbres tombent comme des mouches. Bien sûr, nous ne parlons pas des arbres rendus dangereux par les conditions climatiques récentes qu’il était nécessaire d’abattre mais d’arbres sains qui se trouvaient vraisemblablement mal placés soit parce que leur abattage libère une ou deux places de parkings, soit parce que les feuilles qui tombent en automne sont désagréables à ramasser ou à pousser et nuisent peut être à d’autres activités. Où en est la détermination de M. le Maire lorsqu’il met en avant sa formule magique "le bien vivre à Osny" Ce serait plutôt "aux abris à Osny" tant la physionomie de notre ville a changé ces dernières années. A moins que toutes ces réflexions ne soient considérées comme une banalité du quotidien ?

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet