Tribune de l'opposition du mois de mars 2017

Budget 2017, cohérence ou schizophrénie ?
La majorité municipale a adopté son budget 2017 lors du dernier conseil municipal. Ce budget est en forte baisse, surtout ce budget montre que les marges de manœuvre de l’équipe municipale se réduisent de plus en plus.
Les dépenses de personnel qui sont difficilement compressibles, représentent désormais 68% du budget de fonctionnement de la ville. C’est donc moins d’un tiers du budget communal qui peut servir à orienter la politique municipale dans une direction ou dans une autre. Le tissu associatif très sollicité par l’équipe en place, atteindra rapidement ses limites pour relayer la politique de la ville dans l’animation de la vie locale.
S’agissant des dépenses d’investissement, elles sont aussi en forte baisse. Evidemment les gros investissements engagés sous le mandat précédent pour la médiathèque et la maison de l’enfance sont derrière nous, pour autant la majorité a été élue sur un programme ambitieux dont on ne voit pas grand-chose se réaliser. Les dépenses courantes sont consacrées essentiellement à de l’entretien et de la rénovation, mais sans plan d’ensemble pour le patrimoine de la ville. Le seul projet qui semble un tout petit peu avancer, est celui de l’école Saint-Exupéry, mais nous n’en sommes qu’aux études préliminaires. On finit par se demander si le programme électoral de la droite était vraiment sincère en 2014!
Le budget que le maire nous a présenté était au final un budget sans relief et sans ambition, mais les grands équilibres sur lesquels il repose sont fragiles et comme toujours sans véritable orientation politique, c’est la raison pour laquelle nous avons voté contre.
Evidemment, le maire et son équipe se lamentent sur les baisses de dotation de l’Etat pour expliquer leurs difficultés, alors même que leurs amis politiques au niveau national promettent 100 milliards d’euros d’économies en 5 ans sur les dépenses publiques et des baisses d’impôts et de charges importantes. Manifestement, la droite semble aussi peu soucieuse de cohérence en 2017 qu’en 2014 !

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
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