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Tribune de l'opposition du mois de novembre 2018
1918-2018 le centenaire de la fin de la grande guerre nous fait penser qu’il est important d’évoquer cette époque tragique et ces héros parfois involontaires ils auraient préférés vivres, morts dans les combats. Cette guerre a marqué le siècle, transformé la géographie avec la création d’états, la disparition d’autres, marqua la naissance de 2 superpuissances, Etat Unis et URSS, fit naître en France l’idée qu’elle devait être la « der des der » ! On l’évoque peu mais elle fût une guerre de citoyens, ces hommes étaient pratiquement tous des mobilisés de 20 à 48 ans, pas des soldats professionnels (8 millions entre 14/18). Pas tous des jeunes, les territoriaux, des hommes de 40 à 48 ans ont entre autres, été engagés pour boucher les trous entre les lignes pendant la bataille de la Marne. Pas tous paysans non plus, les régiments de Paris étaient constitués d’ouvriers, d’employés de bureaux, des gens assez éloignés du monde paysan. Le plus gros traumatisme fût sans doute les pertes monstrueuses en vies humaines. A Osny, on relève 23 noms sur le monument aux morts, remis à l’échelle de 2018 cela représenterait 630 morts ! Pertes, il faut bien le dire, souvent causées par un commandement complétement incompétent, ce qui amena aux mutineries de 1917. Et combien de famille brisées avec le retour d’un homme cassé par l’horreur des combats, n’étant plus du tout celui qui était parti, ne pouvant plus dormir dans son lit, faisant des cauchemars, cherchant son fusil en dormant. Etre un élu devait aussi être épouvantable, en effet c’était le Maire parfois accompagné du curé ou de l’instituteur qui devait remettre la lettre annonçant la mort du soldat à sa famille. Alors oui, il faut continuer à entretenir la mémoire de ces hommes qui sont partis tout en sachant que beaucoup ne reviendraient pas, souvenons-nous aussi de cette France qui fût surement unie comme jamais dans son histoire. Souhaitons de tout cœur pour nos enfants que jamais cela ne se reproduise. Que jamais plus des gens qui ne se connaissent pas se massacrent au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas, Paul Valery.
Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet
Osny pour vous avec vous