Archives des tribunes

La succession est-elle dure à assumer ? est-ce un oubli ? une volonté délibérée d’écarter le véritable « fondateur » de ce lieu verdoyant et sublime qu’est le parc de Grouchy et le château éponyme devenue l’hôtel de ville des osnyssois depuis 30 ans ? Toujours est-il que lors du feu d’artifice du 13 juillet, M. le Maire n’a pas cité le nom de son prédécesseur, M. Christian Gourmelen, initiateur de ce beau projet qui fête ses 30 ans cet automne. Heureusement qu’une élue de la majorité rétablit l’ordre des choses dans un article du journal, le parisien, paru le samedi 3 août dernier. Oui, notre poumon vert exceptionnel en plein centre-ville est bien le résultat réfléchi des négociations de notre ancien maire qui a pris le risque de racheter le parc et le château pour le compte des osnyssois. Il nous semblait nécessaire de préciser ce point vis-à-vis des nouveaux habitants nombreux à venir s’installer à Osny. Et que ce feu d’artifice arrive à point nommé. A six mois des élections municipales, pour vous, osnyssois, ce fut le plus beau feu d’artifice de la mandature pour faire oublier les précédents, plus ou moins réussis jusqu’ à celui tiré derrière le château sifflé par le public. Parions que la Saint Fiacre va être bien préparée et riche en propositions de toutes sortes (texte adressé le 27 août). Stimulé par les échéances, Monsieur le Maire va t-il s’employer à nettoyer les rues, à répondre à vos lettres, à réagir face à la débâcle du centre-ville ou réfléchir au prochain projet béton du centre-ville ?

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet

Aéroport de Paris et le bien public
La période estivale est celle des vacances pour un grand nombre d’entre nous. Vacances à Osny, vacances en famille, vacances en France mais aussi parfois en Europe ou ailleurs dans le monde.
L’avion est un fantastique moyen de voyager, mais on oublie trop souvent que c’est aussi une source importante de pollution. Ainsi, selon l'association Airparif qui mesure la qualité de l'air en Ile-de-France, les aéroports parisiens émettent trois fois plus d'oxyde d'azote (un gaz à puissant effet de serre) que le périphérique. Les avions génèrent aussi des nuisances sonores. C’est en moyenne 36 avions qui survolent l’agglomération chaque jour avec des pics à 100 avions (source : https://actu.fr/) avec une exposition au bruit importante pour les habitants.
Deux menaces planent aujourd’hui sur nous, d’abord le projet d’extension de Charles de Gaulle avec la construction du terminal T4 à l’horizon 2028 qui entrainerait 500 vols supplémentaires par jour. Ensuite, le gouvernement et sa majorité, toujours occupés à déconstruire l’État au profit des puissances d’argent, ont décidé de privatiser Aéroport de Paris. Cela signifie que le nouveau concessionnaire aura pour objectif, comme pour les autoroutes, de maximiser ses profits avant d’assurer une quelconque mission de service public.
La privatisation d’ADP, soutenue par LAREM du député Aurélien Taché dont on peut rappeler au passage qu’il a été récemment sanctionné financièrement pour son absentéisme à l’Assemblée Nationale, est une nouvelle étape dans la dilapidation du patrimoine de l’État et dans l’affaiblissement de l’action publique.
Nous vous invitons donc, pour vos projets de voyages, à choisir le meilleur moyen de transport quelque soit votre destination, mais aussi à participer à la collecte de signature pour provoquer un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP) sur le site en ligne du ministère de l’intérieur : « referendum.interieur.gouv.fr ».
Nous vous souhaitons de bonnes vacances.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39

Revenons sur le marché osnyssois. Bien résistants sont les commerçants qui s'y installent dimanche après dimanche.
Ils n'étaient plus que quatre à présenter leurs étals pourtant bien garnis ce week-end. Nous voyons la conséquence d'un choix de la majorité d'inexploiter le parvis de la médiathèque pour plus de visibilité, des chantiers en centre ville qui ont fait fuir les clients et l'ouverture des commerces au nord et sud de la ville. Pourtant au début de la mandature, la relance était un point d'orgue de la politique de la ville.

En septembre 2014, la majorité municipale plaçait la sécurité des osnyssois au "cœur des priorités" avec en couverture de l'inf Osny deux policiers en vtt. Les avez- vous vus? Annoncé également l'installation sans lendemain du centre de la police municipale en centre ville pour renforcer la visibilité et l'accessibilité des policiers municipaux.

Après des années de turn over, d'effectif réduit jusqu' à une personne l'été dernier, c'est à se demander comment l'opération vacances tranquilles a pu s'opérer sérieusement. Il aura fallu quatre ans à la majorité pour parvenir à un effectif insuffisant de sept. Alleluia !
On comprend désormais mieux l'appel à être citoyen et vigilant, lancé toujours dans le magazine de votre ville de la même période. On constate avec regret qu'aucune indication sur les résultats de la délinquance et autres méfaits nous ont été communiqués depuis 2014. La chose la plus importante en communication c'est d'entendre ce qui n'est pas dit.

Nous vous souhaitons de bonnes vacances sereines et profitez bien de ces congés pour recharger les batteries.

Votre Inf’Osny de juillet revêt les couleurs de l’été avec des propositions alléchantes pour que cette période soit agréable pour chacun. Afin d’être en capacité d’offrir cette qualité de services aux Osnyssois, la majorité continue à faire preuve de rigueur dans la gestion. Nous avons, dans ces temps incertains, définitivement choisi le camp de la responsabilité et nous n’avons qu’un seul souci : le respect de notre programme vis-à-vis des Osnyssois et la maîtrise des finances locales et ce, sans augmentation des taux d’imposition depuis dix ans ! Le compte administratif voté lors du Conseil municipal du 26 juin en est une preuve irréfutable puisqu’il représente l’application du budget voté il y a un an.

Cette bonne gestion nous permet de dégager des marges de manœuvre afin d’envisager des investissements importants tout en continuant à offrir le meilleur service aux Osnyssois. Elle nous permet aussi de poursuivre le développement des activités scolaires, sociales, culturelles ou sportives, sans en augmenter les tarifs. Nous avons également pris la décision de restructurer le service Vie associative et de recruter un responsable de ce pôle. Un interlocuteur dédié pour les associations à compter du 1er juillet. Après une aide en matière de communication et de logistique, nous pourrons accompagner plus étroitement encore les bénévoles qui sont l’âme de notre ville et qui nous le rendent bien en participant à nos manifestations.

À ce propos, ne manquez pas les 30 ans de l’Hôtel de ville au sein du Château de Grouchy. Un groupe de travail, composé d’élus et de bénévoles, est à l’œuvre depuis des mois avec les services municipaux, c’est un travail colossal qui a été réalisé ! La fête commence le 13 juillet avec un feu d’artifice qui promet d’être spectaculaire grâce à des mécènes qui nous soutiennent pour que cet anniversaire soit inoubliable. Merci à eux et merci à vous d’être toujours présents lors des événements de votre ville. Ce n’est pas le cas de certaines oppositions qui sont dans la critique permanente mais jamais sur le terrain... Pour le public qui assiste aux conseils municipaux et qui consulte les procès-verbaux officiels, il y a bien une opposition à Osny présente.

Mais dans les faits où est-elle ? La politique est une chose, la vie quotidienne locale en est une autre...

Les enseignes commerciales accentuent leur présence sur le territoire de l'agglomération. On peut s'interroger sur leur raison d'être et sur la cohérence de leur développement. Cergy continue à tirer la couverture à soi, sans aucune réaction de la majorité d'Osny qui a émis un avis favorable à la création de la zone commerciale des Linandes alors que notre groupe s'était abstenu.

On assiste à une valse des transferts, des agrandissements et peu de nouveauté au final. Aucune plus- value de l'offre commerciale pour le consommateur tant les galeries marchandes se ressemblent. Tout semble fonctionner par deux : 2 Auchan, 2 Leclerc, 2 Lidl, 2 boulangeries franchisées, au nord, au sud nous sommes cernés !

Des décisions surprenantes, quand on sait que les centres commerciaux existants se cannibalisent et que le E. commerce monte en puissance aux dépens de la vente physique. Créations d'emplois répondent nos édiles. Sans jamais prendre les conséquences en compte, ce qui se vérifie sur Osny. Dans le centre ville déjà très pénalisé par les travaux, on ne peut que déplorer les cellules commerciales vides, le chiffre d'affaires en net recul pour les commerçants, un marché dominical qui peine à se développer, dans une dégradation visible du paysage urbain.
Notons que le phygital, c'est à dire l'ouverture de magasins sans caisse ni employé est en cours d'experimentation en France ce qui conduira inévitablement à la destruction d'emplois..
Mais restons positifs, le béton et les immeubles que nous assure Monsieur le Maire devraient sans aucun doute être porteurs d'une nouvelle clientèle pour ces enseignes.

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet

Le dramatique incendie du 15 avril, qui a ravagé Notre-Dame de Paris, monument emblématique de la capitale, a touché notre pays au plus profond de son identité. Nous tenons, avant tout, à saluer le professionnalisme, l’engagement et le courage des sapeurs- pompiers et des forces de sécurité qui ont permis de sauver cet édifice. 152 pompiers et 30 engins des SDIS d’Île-de-France ont aidé la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris à lutter contre le feu toute la nuit, renforçant les équipes des casernes parisiennes. Symbole de Paris, de la France, de notre histoire et de notre patrimoine, Notre-Dame est notre héritage commun. Cet incendie ne touche pas uniquement les catholiques mais bien l’ensemble de la nation française et même au-delà, comme en témoignent les dons importants provenant de pays étrangers. Les soutiens financiers pour la reconstruction de ce joyau national, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, n’ont en effet cessé de se manifester. L’Union des Maires du Val-d’Oise a lancé une mobilisation auprès de toutes les communes valdoisiennes afin que chacune d’elles, en fonction de ses moyens, s’unisse à l’unité nationale. Les élus de la majorité se sont réunis afin de voir quelle serait la meilleure façon pour la ville d’Osny de s’inscrire dans cet élan de solidarité. Il nous est apparu difficile dans les temps incertains que vivent les communes au niveau financier et alors que la ville se bat quotidiennement pour trouver les financements nécessaires à l’entretien de son propre patrimoine, de grever le budget communal. Certains d’entre vous l’auraient sans doute mal perçu. Ainsi, le maire, les adjoints et les conseillers municipaux délégués, verseront la totalité ou a minima la moitié de leur indemnité du mois d’avril, au profit de la Fondation du Patrimoine. Les conseillers municipaux, qui ne touchent pas d’indemnité au titre de leur mandat, verseront individuellement la somme qu’ils souhaitent. Nous invitons également chacun d’entre vous à s’inscrire dans cet élan de solidarité national via le site de la Fondation du Patrimoine : fondationpatrimoine. org. Pour rappel, les dons bénéficient d’une exonération fiscale. Dans ces temps troublés, nos valeurs et notre identité doivent être l’héritage que nous laisserons à nos enfants.

Fluctuat nec Mergitur
L’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, fait raisonner en nous la devise de Paris : « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas ». Au-delà des images saisissantes de ce bâtiment dévoré par les flammes, du courage et du dévouement des pompiers, c’est l’émotion planétaire provoqué par ce drame qui nous a collectivement touchés. Croyants ou non croyants, Français, Européens, Citoyens du monde, cette émotion a été forte car Notre- Dame de Paris est à la fois un monument, une institution, une source d’inspiration, le témoin de notre histoire et aussi l’actrice principale du monument littéraire de Victor Hugo si souvent mis en scène au cinéma. Elle nous rappelle que le patrimoine est un objet « en partage », hérité de nos prédécesseurs nous aspirons collectivement à le transmettre aux générations futures, objet « en partage » car, à chaque génération, nous nous sentons collectivement et moralement responsables de notre patrimoine. Le patrimoine qu’il soit matériel ou immatériel, constitue un repère structurant dans le temps et l’espace. Il incarne et symbolise l’évolution des arts et de la culture, mais aussi des idées qui ont façonné notre histoire et notre identité collective. Apprécier et se préoccuper de notre patrimoine, c’est pénétrer la société dans laquelle nous vivons dans ce qu’elle a de plus intime, c’est comprendre les valeurs sur lesquelles elle repose. Ce patrimoine que nous partageons donne corps l’idée de bien commun, il symbolise le projet commun dans lequel tout citoyen peut se reconnaître. Le patrimoine témoigne donc de notre histoire, de notre civilisation, de nos valeurs et de nos ambitions.
Au moment où, trop souvent, nous ne pouvons que constater que l’individualisme forcené de notre société moderne l’emporte sur tout projet collectif, nous espérons que la reconstruction de cette cathédrale permettra à celles et ceux qui s’y engageront de s’accomplir dans un projet dépassant les classes sociales, les appartenances religieuses, les communautés, les querelles partisanes, les choix de vie pour témoigner avec force de ce qui fait la grandeur d’une Nation.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39

Cauchemar à Osny.
Ce 23 janvier, 6h30, RTL annonçait l'épisode neigeux en région parisienne et choisissait Osny pour son reportage. Le journaliste présent interrogeait les agents, tous en alerte orange. L'interview se voulait rassurante, tout semblait être mis en oeuvre pour qu'à l'heure du réveil les Osnyssois puissent rejoindre leur lieu de travail et les enfants leur école.
Alors que s'est-il passé ?
En matinée tout le centre-ville était inaccessible et les automobilistes bloqués. Cette fois les travaux ne sont pas en cause. Juste un peu de neige. La complexité du partage des tâches entre voirie communale, départementale ou encore de compétence communautaire, rend floue la responsabilité et les compétences de chacun. Mais un tel dysfonctionnement traduit bien le manque d'organisation et de communication entre agglomération de Cergy-Pontoise, commune, et partenaires.
S'il convient de s'interroger sur la nécessité d'investir davantage pour surmonter une petite semaine d'offensive hivernale par an, nous comprenons que le cumul des désagréments nouveaux qui marquent notre commune vous exaspèrent.
Par ailleurs, au moment où nous écrivons, la rue Pasteur, axe principal situé en centre-ville reliant le nord et le sud, s'illumine avec parcimonie ce qui altère considérablement la visibilité des commerces et la sécurité des piétons. S'ajoute à cela la présence illicite du campement de roms sur le territoire à l’entrée n°11 de l'autoroute qui s’éternise. On ne peut leur attribuer la saleté des rues qui s’amplifie au fil du temps et nous amène à penser que l’hiver a ceci de bien : la disparition de la végétation fait ressortir les ordures qui nous paraissent chaque saison plus encombrantes.
Toujours attentifs à votre bien être, nous connaissons votre quotidien car nous le partageons.

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet

Dans la droite ligne du débat d’orientation budgétaire qui s’est tenu fin 2018, le budget communal 2019 a été adopté à la majorité au Conseil municipal de février.
Ce débat suivi d’un vote sont des actes majeurs dans la gestion de notre commune. Nous ne pouvons que nous féliciter des échanges courtois - même si nous ne pouvons être d’accord sur tout - avec l’une des oppositions municipales menée par M. Lalmy. Nous restons en revanche dans une totale incompréhension face au silence de la liste conduite par M. Achitte. Il n’intervient pas lors des débats et n’explique pas sa position abstentionniste, « le silence est d’or » malgré la demande du Maire lors du vote du budget qui est pourtant un élément essentiel de la vie de notre ville. Ce mutisme récurrent dénote bien une méconnaissance totale de la gestion de notre collectivité. Pourquoi une telle absence de dialogue dans des instances où les échanges devraient être la base de projets constructifs ? Au-delà de cette méconnaissance budgétaire, l’incohérence des votes vient nourrir notre étonnement. Ainsi, qui peut comprendre que la promesse de vente de vieilles bâtisses à un promoteur (Nexity) pour porter un projet nécessaire à l’embellissement de notre cœur de ville soit décriée dans une tribune, par cette même liste, après avoir été votée à l’unanimité en Conseil municipal ? Nous sommes proches de l’incompétence !

Dans notre vision, l’urbanisation reste un point essentiel à l’évolution raisonnée et concertée de notre ville. Ainsi, la réflexion autour de la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) s’est vue accompagnée d’une douzaine de réunions publiques sans une intervention qui puisse remettre en cause le plan proposé. En amont de ces réunions, nous remercions les services de la commune et de la CACP pour les présentations réalisées qui, encore une fois, n’ont suscité aucune critique négative. De fait, il apparaît que cette révision du PLU reste cohérente avec notre volonté de ne pas étendre l’urbanisation au sein de notre commune, tout en répondant aux exigences de l’État, sous peine de nous voir infliger de fortes amendes qui fragiliseraient notre équilibre budgétaire.

Une fin d’année difficile
La fin de l’année 2018 a été marquée par la crise des « gilets jaunes », malgré les débordements cette mobilisation a témoigné des difficultés quotidiennes et du déclassement social d’une grande partie de la population. Cette grogne est aussi le résultat d’une politique technique et utilitariste déconnectée de la réalité de la majorité parlementaire a oublié le quotidien des Français.
Un grand nombre de nos concitoyens, malgré les difficultés, s’engage dans les associations pour lutter contre les inégalités et donner à tous la possibilité de construire une vie libre et digne, alors que l’État déserte le terrain. Ainsi, dans un cadre associatif les missions locales accompagnent les jeunes demandeurs d’emploi ou de stage. Les missions locales avec leurs conseillers et leurs bénévoles, conseillent et suivent les jeunes, les aident pour leurs CV, lettres de motivation, leurs futurs entretiens et préparations d’oral pour leurs rapports de stage....
Nouvelle illustration de l’aveuglement du pouvoir actuel qui confond communication et action, l’État voudrait que 500 000 jeunes non diplômés, sans emploi ni formation, bénéficient du dispositif de la « garantie jeunes ». Mais, il refuse de donner aux associations les moyens afférents à cette prise en charge. Il propose plutôt de fusionner les missions locales avec pôle emploi pour substituer le « contrôle » à l’accompagnement.
Le gouvernement qui s’efforce d’étouffer par tous les moyens les corps intermédiaires (élus locaux, syndicats, associations...), bricole des mesures qui mettent à l’écart l’expertise des citoyens engagés plutôt que de donner les moyens à la société civile de faire vivre le pacte républicain.
Dans ce contexte difficile, nous vous souhaitons, et nous souhaitons à notre pays, malgré tout, une bonne année 2019. Nous espérons qu’elle sera une année de solidarité et de démocratie authentique pour remettre en route la France pour tous et pas uniquement pour les « premiers de cordées » qui mettent leur argent dans des paradis fiscaux !

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39

Dans le dernier Inf’Osny, M. le Maire tente de se justifier sur quatre pages. C’est dire que les remontées négatives doivent lui poser question ! Il est évident qu’il faut construire des logements mais pas en faisant perdre son âme et son patrimoine à notre ville. « Pas de n’importe quelle façon » ose dire M. le Maire et de citer 32 maisons de ville ici, 180 logements là, 90 logements plus loin et encore 60 logements ailleurs, en plus des 50 logements Natixis de la rue de Pontoise qui ont nécessité un conseil municipal d’urgence. Ce programme Natixis ne nous ravit pas, bien que nous ayons conscience de la future dangerosité de ces petites maisons peintes par Pissaro et Gauguin. Une autre solution en son temps aurait peut-être pu être trouvée. C’est une cité dortoir qui est proposée aux osnyssois. Dans tous les sens du terme. Puisque les commerçants qui pouvaient se réjouir de l’afflux de ces nouveaux clients se voient opposées des concurrences féroces, coincés qu’ils sont ou qu’ils vont être entre les deux nouveaux espaces commerciaux que sont les Linandes et les nouvelles boutiques de l’Oseraie. Et si le premier espace concerne l’agglomération de Cergy-Pontoise, l’Oseraie relève tout de même de la volonté de notre maire. Sans doute faut-il voir là la revitalisation du centre-ville ! Oh ! M. le Maire, l’on sent poindre comme un regret sur l’identité pavillonnaire de la ville d ’Osny. Tous ces pavillons, quelle malchance ! Pourtant c’est ainsi que s’est construite notre ville et qui faisait son attrait. Vous le regrettez comme vous accusez la loi ALUR d’être à l’origine de la pénalité infligée à la ville. Pourtant, les correctifs apportés à cette loi datent déjà de quelques temps. Les dispositions qui sont prises avec la révision du PLU vont dans le bon sens mais interviennent trop tard. D’autres villes ont eu une réactivité plus appropriée.

Les fêtes de Noël endeuillées par le retour d’un attentat terroriste alors que le nôtre de marché de Noël fut une joyeuse féérie même avec la pluie. Les osnyssois sont heureux qu’il puisse enfin remplir son office après des années de tâtonnements. Nous souhaitons à tous nos concitoyens nos meilleurs vœux pour 2019.

En ce début 2019, nos pensées émues vont aux familles des victimes, aux blessés et aux Strasbourgeois, meurtris par le terrible attentat survenu le 11 décembre dernier lors du marché de Noël.
À l’aube de cette nouvelle année, nous vous adressons à toutes et à tous, chers concitoyens, nos vœux les plus sincères pour qu’en 2019, le partage, l’écoute et la bienveillance priment sur l’individualisme, le manque de respect et l’intolérance.

En 2019, nous continuerons à conjuguer engagement et proximité au quotidien et nous formulons le vœu qu’Osny reste une ville solidaire et agréable à vivre.
Très belle année à chacun d’entre vous.

Vos élus de la majorité municipale
Jean-Michel Levesque, Murielle Duflos, Jean-Yves Caillaud, Nicole Siepi, David Aimé, Sylvie Guigon, Jean-Claude Pinquet, Malek Benseddik, Christine Robert, Claude Mathon, Virginie Busson, Jean-Marc Chailliou, Maryse Ginguené, Laurence Terefenko, Jennifer Balland, Christelle Bendadda, Anne-Marie Besnouin, Foued Bouberka, Maurice Czarnecki, Franck Gaillot, Daniel Hequet, Sylvain Landemaine, Caroline Olivier, Marcel Lalliot, Barbara Levesque, Amandine Martinez.

Suppression progressive de la taxe d’habitation Cet automne, une mesure importante du gouvernement a commencé à s’appliquer, la suppression progressive de la taxe d’habitation. 80% des contribuables ont donc eu la bonne surprise de découvrir une première baisse de 30% dès ce mois d’octobre. La baisse devrait se poursuivre chaque année jusqu’à une suppression totale pour 100% des contribuables en 2021. Malheureusement, de l’affaire Benalla à la comédie du dernier remaniement qui a laissé la France sans ministre de l’Intérieur pendant deux semaines, l’amateurisme consommé des équipes du Chef de l’État n’est plus à démontrer ; rien n’a évidemment été sérieusement prévu pour compenser la suppression de la taxe d’habitation. Or, de l’avis même d’Alain Richard, sénateur macroniste du Val d’Oise, cette mesure représente une perte de 26,3 milliards d’euros pour les communes. On peut assez naturellement se réjouir quand les impôts diminuent, c’est toujours agréable d’avoir un peu plus d’argent à la fin du mois. Cependant, dans n’importe quel budget, si on ne veut pas sombrer dans la démagogie et la faillite, quand on réduit les recettes, il faut réduire les dépenses, ou trouver d’autres sources de revenus. La majorité municipale a pour le moment adopter une posture attentiste, les augmentations de tarifs ont été modestes cette année et les taux de fiscalité n’ont pas été modifiées. Néanmoins, à court terme le maire et son équipe vont devoir faire des choix pour maintenir l’équilibre budgétaire de la ville en attendant que les compensations promises arrivent, et à moyen terme il faudra continuer à faire fonctionner la ville avec un budget de plus en plus serré car si la commune perd la capacité de lever l’impôt elle perdra toute autonomie financière. L’autonomie financière est la véritable garantie de la libre administration des communes, sans autonomie financière la démocratie locale est sans enjeu car le conseil municipal devient alors une chambre d’enregistrement, ce qui réduit l’élection municipale à un concours de beauté pour choisir la personne la plus populaire.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39

1918-2018 le centenaire de la fin de la grande guerre nous fait penser qu’il est important d’évoquer cette époque tragique et ces héros parfois involontaires ils auraient préférés vivres, morts dans les combats. Cette guerre a marqué le siècle, transformé la géographie avec la création d’états, la disparition d’autres, marqua la naissance de 2 superpuissances, Etat Unis et URSS, fit naître en France l’idée qu’elle devait être la « der des der » ! On l’évoque peu mais elle fût une guerre de citoyens, ces hommes étaient pratiquement tous des mobilisés de 20 à 48 ans, pas des soldats professionnels (8 millions entre 14/18). Pas tous des jeunes, les territoriaux, des hommes de 40 à 48 ans ont entre autres, été engagés pour boucher les trous entre les lignes pendant la bataille de la Marne. Pas tous paysans non plus, les régiments de Paris étaient constitués d’ouvriers, d’employés de bureaux, des gens assez éloignés du monde paysan. Le plus gros traumatisme fût sans doute les pertes monstrueuses en vies humaines. A Osny, on relève 23 noms sur le monument aux morts, remis à l’échelle de 2018 cela représenterait 630 morts ! Pertes, il faut bien le dire, souvent causées par un commandement complétement incompétent, ce qui amena aux mutineries de 1917. Et combien de famille brisées avec le retour d’un homme cassé par l’horreur des combats, n’étant plus du tout celui qui était parti, ne pouvant plus dormir dans son lit, faisant des cauchemars, cherchant son fusil en dormant. Etre un élu devait aussi être épouvantable, en effet c’était le Maire parfois accompagné du curé ou de l’instituteur qui devait remettre la lettre annonçant la mort du soldat à sa famille. Alors oui, il faut continuer à entretenir la mémoire de ces hommes qui sont partis tout en sachant que beaucoup ne reviendraient pas, souvenons-nous aussi de cette France qui fût surement unie comme jamais dans son histoire. Souhaitons de tout cœur pour nos enfants que jamais cela ne se reproduise. Que jamais plus des gens qui ne se connaissent pas se massacrent au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas, Paul Valery.

Laurent Achite-Henni, Jeannine Vatin, Lionel Roux, Celine Larquet

Chacun a reçu ses impôts dits "locaux", habitation et foncier, tristes feuilles d’automne, même si la commune peut se féliciter de ne pas avoir augmenté ses taux depuis 2009. Nous nous attachons aujourd’hui à construire un budget pour 2019 non seulement contraint mais aussi incertain. Double incertitude liée à l’annonce concomitante de coupes supplémentaires dans la dotation de l’État et de nombreuses questions autour du financement de la suppression de la taxe d’habitation, entamée dès cette année et qui se poursuivra jusqu’en 2021. L’État agit, l’État s’agite mais dans le flou... Comment envisage-t-il de compenser cette perte pour les communes ? Pour le moment, la gestion de cette suppression a pour le moins été erratique. Aujourd’hui, il est urgent de restaurer la confiance entre l’État et les collectivités locales afin de redonner de la crédibilité à l’action publique. Cela ne peut que passer par de la clarté et de la lisibilité. Les communes fonctionnent dans le souci de servir les intérêts des administrés, or l’État agit et les communes subissent, devant faire face à cette impréparation. Dans un contexte de compétences toujours plus nombreuses attribuées aux collectivités, tout se décide unilatéralement et sans concertation avec vos élus de proximité.

Ainsi, nous mettrons tout en œuvre pour ne pas augmenter les impôts tant que nous en aurons la compétence. Les efforts déployés par les élus de la majorité ne doivent pas être vains, l’équipe est soudée et forte car ce combat est un défi à relever ensemble. Les agents municipaux sont sollicités et répondent à nos attentes pour maintenir le cap, pour assurer le fonctionnement des services à la population comme nous nous devons de le faire, qu’ils en soient remerciés. Ce cap ne peut être tenu sans des arbitrages indispensables de la part de la majorité.

Je remercie mon équipe qui a subi de plein fouet les baisses de dotations de l’État depuis le début du mandat. Ils ont su faire face à un budget contraint en gardant à l’esprit leur engagement pour Osny et prendre en compte les exigences de plus en plus nombreuses de nos concitoyens, avec comme seule ambition de rendre aux Osnyssois ce qui leur est dû : une ville attrayante, dynamique et solidaire.

La rentrée de tous les dangers La rentrée aurait dû être un moment d’euphorie, la France est championne du monde, une génération a succédé à une autre pour la plus grande joie du pays. Cette équipe nationale est très jeune, ce qui fait raisonner avec actualité les paroles du Cid : "Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années."
Cette victoire a aussi montré que dans le sport, la formation des jeunes doit être une priorité si nous voulons rencontrer des succès. Pourtant, c’est au cœur de l’été que la ministre des Sports a annoncé que : "Ce n'est pas le rôle de l'État de financer durablement les clubs". Le gouvernement semble donc déterminé à appliquer son mantra de la réduction des dépenses à tous les domaines de la vie sociale, les entreprises du CAC 40 étant les seules qui n’ont pas d’inquiétudes à se faire, les cadeaux se succèdent si vite qu’elles n’ont pas le temps de les ouvrir.
En attendant, réduire le financement du sport amateur c’est faire augmenter le prix des licences sportives, favoriser la marchandisation du sport, laisser les équipements se dégrader et faire peser une responsabilité supplémentaire sur des collectivités locales que l’État a entrepris méthodiquement d’étrangler financièrement et politiquement. Au final, c’est scier la branche du sport pour la jeunesse et de nos futures victoires ! La philosophie de la majorité est toujours la même : moins d’État et moins de protection pour tous. Les retraités qui ont déjà subi la hausse de la CSG vont maintenant connaître comme les fonctionnaires, le gel de leur pouvoir d’achat. Les prochaines réformes, en premier lieu celle de l’hôpital, n’épargneront aucun secteur de l’action publique, les préfets sont même encouragés à trouver des économies par un intéressement.
La logique compétitive de l’entreprise appliquée à l’État c’est moins de solidarité, moins de protection, moins de services publics pour tous. Les seuls qui y gagneront encore sont les "premiers de cordées" qui n’attendent rien de l’État, mais s’empresseront de se substituer à lui pour accumuler les profits.

Pascal-Eric Lalmy, Dominique Couvreur, Patricia Desbats
Contact : 06 38 25 09 39