Nouvelle rentrée, nouveau président de la République, nouveaux parlementaires, nouvelles promesses et toujours autant d’incertitudes sur les finances des communes. Si l’on souhaite évidemment pour notre pays la réussite du gouvernement, nous pouvons néanmoins remarquer que les engagements pris lors de la campagne électorale tardent à se réaliser. Nous avons pu constater pendant l’été que plusieurs décisions étaient contraires aux volontés initialement énoncées. Ainsi l’État, qui assurait compenser la totalité de la suppression de la taxe d’habitation aux communes, adressait-il un courrier aux maires demandant un effort financier de 13 milliards d’euros sur les cinq années à venir.
Entre les diminutions de dotations, de subventions, les transferts de compétences et les effets d’annonce, il est de plus en plus difficile « d’anticiper » les futurs budgets. La majorité de nos députés, qui ne connaît pas les problématiques des élus locaux, s’émeut bien peu de ces transformations qui risquent pourtant d’avoir des conséquences catastrophiques sur les services rendus à la population. Si pour ces nouveaux élus l’intérêt premier est celui d’être reconduits à la fin de leur mandat, la politique municipale, elle, ne saurait se baser sur de seules échéances électorales.
À Osny, la volonté des élus de la liste majoritaire est de tenir ses engagements, d’assurer une excellente gestion tout en maintenant une qualité de services à la hauteur des attentes de ses habitants. Les taux d’imposition n’ont pas augmenté depuis 2009, conformément aux promesses faites lors des élections municipales, et nous poursuivrons en ce sens tout en maintenant les meilleures politiques de services et de développement possibles.
L’équipe municipale garde son cap de gestion saine et efficace des deniers publics tout en répondant aux besoins de ses concitoyens. Soyez-en certains, tout sera mis en œuvre pour réaliser le programme présenté lors des dernières élections et ainsi faire ce que nos élus nationaux ne savent plus faire : respecter nos engagements ! En vous souhaitant à tous une bonne rentrée, on peut espérer que la citation de Colette « Un homme politique, c’est un homme qui est persuadé qu’il va réussir où d’autres ont échoué » transforme la conviction en succès.